Nom : Shizu
Prénom : Ruka
Age : 26 ans
Sexe : Femme
Grade : Chuunin Aspirant --- Plus si possible
Capacité Spéciale : Futton-Vapeur
Style de Combat : Tessenjutsu-Bukijutsu éventails
Spécialité : Kekkai Genkai-Bukijutsu
Affinité : Non
Village : Kawa no kuni-Kiri No Kuni
Nindo : « J’accomplirai mon devoir quoi qu’il en coute »

Description du Personnage :
D’une rare beauté, l’héritière du clan Shizu se distingue parmi ses pairs. Ses traits sont fins et délicats. Un petit nez pointu, une jolie bouche ni charnue ni trop mince. Sur le coin gauche de ses lèvres, un petit grain de beauté vient donner une petite touche de sensualité à ce visage angélique. Ses grands yeux emplit de douceurs s’illuminent au moindre éclat de lumière. Les rayons valsent dans l’or de ses iris laissant ses pupilles bien noirs attirer toute l’attention au centre du spectacle. Ruka possède une très longue chevelure d’un blond immaculé. Fins et soyeux, ses cheveux sont souvent coiffés en chignon, car une aussi longue chevelure qui se balance lors d’un combat n’est pas très pratique. Une silhouette torride qui n’a rien à voir avec le raffinement de son visage. On est rapidement surpris par la taille de sa poitrine. N’étant pas très large d’épaule, son buste vole la vedette très facilement. Grande, mince avec un joli derrière bombé, Ruka en profite pour porter des tenues ajustées, mais sans être vulgaire.

Portant souvent des robes à haut col fendue sur le côté des cuisses pour dévoiler ses jambes interminables.Aimant également dévoiler son dos ce qui est vue comme de la sensualité, beaucoup plus élégant que la vue d’un décolleté plongeant. Entre ses deux omoplates, Ruka est marqué de l’emblème de son village, Kawa no kuni comme tous les membres de son clan. Lors de mission, celle-ci le cache avec d’autres types de vêtements ou une simple peau animale qu’elle porte en foulard.  

Aux premiers abords, Ruka semble être une femme douce, généreuse et charismatique. Toujours un sourire pendu aux lèvres et sa voix est aussi reposante qu’une berceuse. Ses manières et son comportement maternel font presque oublier qu’elle est avant tout une kunoïchoi, mais surtout l’héritière d’un clan très célèbre. Il est difficile d’imaginer qu’un regard si pur et chaleureux peut sans battre un cil, regarder la peau d’un homme fondre tirant muscles et cartilages pour révéler la blancheur de ses os. Qu’une bouche si harmonieuse puisse souffler ce poison corrosif et que ses oreilles qui ont du mal à entendre des grossièretés puissent apprécier les cris d’agonie de ses victimes. Détachée du monde lorsqu’elle accomplit son devoir, il est mieux de se trouver de son côté plutôt qu’être sa cible. Ce dédoublement de personnalité est sa plus grande arme lors de ses missions d’infiltration et d’espionnage.

Il est difficile de faire confiance aux gens lorsqu’on est espion, car on a l’habitude de voir les pires côtés des gens les plus innocents. Ruka rêve d’amour, de liberté, de paix et d’une magnifique famille. Des rêves qui lui semble si inaccessibles, qu’elle se défoule sur les missions et les tyrans qui menacent la paix. En tant que kunoïchi et femme qui se respecte, celle-ci se refuse à enlever la vie des innocents, mais fera payés les criminels comme il ce doit. Toujours bien amicale avec ses proches et son entourage, ceci ne l’empêche pas d’être solitaire et d’aimer la compagnie du vent et de la brume pour se perdre dans ses pensées et rêver, façonner l’horizon afin de voir ses rêves se réaliser. Mais ce ne sont que des fabulations. Très peu, voir personne ne connait ce côté mélancolique que dissimule Ruka derrière son grand cœur et ses rires aux éclats.

Histoire du Personnage :
Née dans des temps difficiles, plus précisément le six kannazuki en l’an 697, Ruka fut gardée dans une institution spécialement conçue pour assurer la sécurité et le bon soin des poupons née lors de la troisième grande guerre. Ayant grandit auprès de ses frères et sœurs d’infortune, celle-ci avait la chance de partir avec ses deux parents toujours saints et saufs contrairement à beaucoup qui devirent orphelins. C’est à l’âge de trois ans que Ruka peut commencer une vie presque normale. Toujours aux petits soins avec elle, la mère de la jeune fille ne manquait aucune occasion de lui montrer à quel point elle était heureuse de pouvoir enfin la serrer dans ses bras. C’est seulement en vieillissant que son père commençait à s’intéresser à son unique enfant, lorsqu’il comprit qu’elle avait hérité de ses gènes.

An 707, Ruka avait dix ans, ses premiers entraînements en groupe commençait à l’académie de Kiri no kuni, l’enfant passait de longues heures à l’entraînement et au contrôle de son chakra pour en apprendre la nature. Certains ne possédait aucun ninjutsu, d’autres oui, dans certains cas, un Kekkai Genkai. Cette nouvelle faisait le bonheur de son père qui avait mit au monde une héritière pour son clan. Un membre qui pouvait lui succéder puisqu’elle en avait maintenant les gênes. L’homme décidait alors de la retirer de l’académie pour lui faire une formation au sain de son clan. Un clan très célèbre dans tout Mizu no kuni et au-delà. Ceux ayant survécu tout en les ayant vue à l’œuvre pouvaient attester de leur efficacité sur le terrain, mais surtout, louanger leurs capacités spéciales.

Prise en charge par les plus expérimentés comme son père, celle-ci passait le plus gros de son temps à apprendre à bien maîtriser son chakra pour ainsi parvenir à créer de la vapeur. Le but étant de préparer Ruka à l’examen genin et lui assurer une victoire en étant l’une des seule de son âge à maîtriser son talent héréditaire même si ce n’était qu’un minime souffle de vapeur. Bien utilisé, ce petit souffle pouvait déstabiliser son adversaire et la faire gagner. Lorsqu’elle ne s’entraînait pas pour la satisfaction de son père, la jeune fille apprenait à danser avec sa mère. Munie de deux éventails, celle-ci apprenait gracieusement à se défendre sans vraiment le réaliser tout de suite puisque ce n’était qu’une activité mère et fille.

An 709, enfin prête pour passer l’examen genin, Ruka retournait à l’académie pour quelques semaines afin d’évaluer ses connaissances et son niveau avant d’accepter sa participation à cet infortuné examen. Toujours dans le régime de l’ère sanglante, les kirijins savaient ce qui attendaient les jeunes aspirants genins. Rapidement, on confirmait son inscription après son évaluation plus que concluante, Ruka pouvait maintenant être assignée à un adversaire et aurait pour unique but de le tuer avant qu’il ne la tue. Son adversaire n’était pas un inconnu sans pour autant être un ami puisque deux années les séparaient. Comme l’avait prédit son père, la fillette de douze ans avait utilisé le début de ses connaissances futton pour aveugler son adversaire lors de leurs échanges en combat rapprocher ce qui avait rendue son adversaire vulnérable.

Barbares ? Effectivement, ce rituel n’était rien d’autre qu’une pure démonstration de cruauté et de barbarie, mais les survivants apprenaient dès le départ de leur carrière de shinobi que les sentiments ne devaient en aucun cas affecter le jugement d’un ninja lors d’une mission et aussi ayant déjà échappé à la mort, ils ne figeront pas lorsqu’il se verront confronter à la mort dans leur futur. Ayant fait ses preuves, Ruka retournait à Kawa no kuni pour poursuivre son éducation. Elle avait fait ses preuves à l’académie de Kiri et l’alliance avec le clan Shizu attestait de son allégeance, donc nul besoin de rester avec les autres de son âge à l’académie. Beaucoup d’entraînements l’attendaient ainsi qu’une grande nouvelle.

5 Kannazuki, an 715.

« Plus rapide le roulement de poignet. »

« Sois moins bruyante lorsque tu tournes »

« Ruka ! Redresses tes épaules ! »

Les éventails en main, Ruka répétait une chorégraphie traditionnelle sous les critiques incessantes de sa mère. Aujourd’hui plus qu’hier, la femme devenait exigeante et ne se satisfaisait d’aucun effort de la part de sa fille. Au bout de quelques heures, l’élève arrêtait de danser en soupirant longuement.

« Qu’est-ce qui ce passe ? Pourquoi tu es sur les nerfs comme ça ? »

Souriante, la mère de Ruka haussait les épaules en roulant les yeux en se retenant presque de sauter sur place.

« Je ne sais pas… Peut-être parce que le Daimyo en personne recherche une nouvelle fille pour sa garde rapprochée… Et que tu es son premier choix. »

Les deux femmes se regardèrent avant de sautiller de joie en retenant le mieux qu’elles le pouvaient leurs petits cris aigues. Le Daimyo était connu pour changer ses protectrices avant leurs vingt-cinq ans pour plus d’une raison. La première, parce qu’il préfère la compagnie de jolies jeunes femmes pétillantes et aussi pour laisser une chance à celle-ci de trouver un mari et vivre une vie normale avant d’être trop vieille. Son dévolue s’était maintenant jeté sur Ruka, ce qui n’était pas étonnante vue son incontestable beauté ainsi que sa réputation. La fille du chef de son clan brillait parmi les autres. Ses talents et sa beauté furent maintes fois louangé, il lui fallait maintenant être à la hauteur de ses attentes.

Enfin, le jour de son anniversaire, dix-huit ans, Ruka avait maintenant l’âge requis pour se présenter à l’un des palais cachés du Daimyo. On l’escortait jusqu’à ses appartements afin qu’elle puisse se changer et se préparer convenablement avant de rencontrer son excellence. Le Daimyo est un homme de manière et de raffinement qui apprécie tout ce qui est à son image. Les jeunes femmes les plus séduisantes à ses bras n’étaient pas pour ses plaisirs lubriques bien que sa réputation en dît tout autre. Non il aime être remarqué, mais aussi parce que ces jeunes femmes ne semblent pas aussi menaçantes que de gros bras et gagnent l’effet de surprise.

Pour l’impressionner, Ruka allait donc devoir faire preuve de classe, être la plus belle, la plus droite et la plus dangereuse de toutes. Lors de la soirée alors que les bouteilles bien chaudes de saké commençaient à circuler, les musiciens commencèrent à jouer et voilà que dans un nuage de fumé rosé parfumé au sakura apparaissait la délicieuse jeune femme. Le rythme était aussi lent que la fumée qui se dissipait. Droite, sur les temps et fluide dans ses mouvements, celle-ci se laissait emporter par les automatismes de son corps. Une fois plus de fumée, les musiciens augmentaient le rythme faisant bouger la danseuse plus rapidement. Certes, Ruka était la plus jolie et bougeait bien, mais le Daimyo voulait d’autres démonstrations, il faisait donc signes à deux de ses demoiselles de se lever et intervenir.

Deux magnifique jeunes femmes avec des tenues assorties s’approchaient du spectacle. L’une d’entre elles envoyait des senbons sur Ruka. La jeune femme se laissait verser vers l’arrière avec élégance en levant une jambe et avec l’un de ses éventails elle arrêtait les aiguilles au vol afin qu’elles ne touchent personne. En se relevant pour continuer sa danse, l’autre jeune femme sortait deux kunai de son porte jarretelle et commençait à attaquer la nouvelle. Bloquant toutes ses attaques dans sa danse, cette dernière commençait à attirer l’attention du Daimyo qui se redressait sur son coussin en prenant une bonne gorgée de son saké. L’autre femme prenait les armes également et maintenant les deux attaquaient la kunoïchi. Le rythme était encore plus rapide et le son augmentait pour camoufler le bruit de l’acier qui se cognait.

Les trois acrobates donnaient un spectacle plus qu’impressionnant à la cour du Daimyio qui au bout de quelques minutes levait le bras. Les musiciens lâchaient aussitôt leurs instruments et les trois femmes s’agenouillaient face au Daimyo. Celui-ci applaudissait les combattantes et ordonnait à ses deux demoiselles de revenir s’asseoir avant de faire signe à Ruka.

« Relèves-toi. Ta mère m’avait pourtant dit des dizaines de fois que tu étais talentueuse, mais je devais le vérifier pas moi-même. Je dois dire que ses mots n’étaient pas à la hauteur de ta performance. Félicitation, l’une de mes servantes t’escortera jusqu’à tes nouveaux appartements. »

Les applaudissements résonnaient dans toute la pièce. Ruka faisait à référence avant de regarder sa mère dans les yeux. Leurs regards pétillants avec un hochement de tête suffisaient pour souligner son succès. Une nouvelle aventure commençait pour la jeune femme avide de nouveaux défis.

An 718, maintenant trois ans se sont écoulés depuis le début de son service auprès du Daimyo de l’eau. Malgré son isolement du monde, les nouvelles parvenaient tout de même à son oreille. Cette fois, on annonçait la destitution du troisième Mizukage pour le remplacer par une femme ambitieuse qui révolutionnera le pays et qui décida de mettre fin à l’ère sanglante qui laissera à jamais une tache bien rouge dans l’histoire de Mizu no kuni. On pouvait rapidement remarquer un changement dans l’ambiance des villages qu’ils visitaient. Moins de tension, plus d’encadrement et une sorte de paix sur leurs terres, surtout parce que beaucoup plus de ninjas seraient diplômés donc une plus grande présence militaire pour protéger et servir.

An 722, un traité de paix entre les trois plus grands villages pour maintenir une sorte trêve entre eux s’instaura. Le Daimyo remerciait ensuite la kunoïchi pour ses six années de loyaux service la libérant ainsi de ses fonctions. Libre à elle de décider son chemin maintenant. En retournant auprès de sa famille, son père lui parlait de succession, mais aussi de l’académie. Qu’il lui faudrait y retourner pour faire ses preuves auprès du nouveau Mizukage. En quelque sorte pour prouver sa loyauté et son intégrité auprès de Kiri no kuni. Ayant quitté au range de genin, celle-ci devrait alors reprendre à partir de ce rang malgré ses expériences antérieures.

Prénom : Jéza-Sasilvia-Nitara
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