-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Dokuma Yoshiko
Chûnin Aspirant de Suna
Chûnin Aspirant de Suna
Dokuma Yoshiko


Messages : 64
Date d'inscription : 09/01/2020
Age : 25
Localisation : Sunakagure no Sato

Feuille de Personnage
Réputation: 87
Rang Ninja: B
PE (Disponibles): 8

Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Vide
MessageSujet: Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma   Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Icon_minitimeVen 29 Mai - 12:34

Présentation



• Nom • Dokuma
• Prénom(s) • Yoshiko Kaneko
• Âge • 24 ans
• Genre • Féminin
• Faction • Suna
• Grade • Chuunin
• Rang • B
• Capacité spéciale • Dokuton.

Le dokuton est un art secret d'utilisation de poison via un jutsu. Afin que ceux-ci soient plus puissant, il est fortement conseillé de connaître la spécialité Iroujutsu.

- Les effets des poisons se débloquent comme suit : Rang C : 1 effet _ Rang C+ : 2 effets et ainsi de suite jusqu'au rang S+. Ainsi, au total, l'utilisateur connaîtra 8 effets de poison quand il aura atteint le dernier palier de niveau.

- Les techniques sont neutres. Différents effets peuvent être assignées aux techniques. Cependant, lors de l'utilisation d'une technique, un seul effet est utilisé.

- La dose diffère d'une technique à l'autre. Ainsi, une technique de rang D correspond à une très faible dose et une technique de rang S correspond à une très forte dose.

• Affinité • Dokuton
• Spécialités • Iroujutsu - Hiden
• Style de combat • Personnage de soutien - combat rapproché / corps à corps.
• Nindo • Acquérir des connaissances psychologiques suffisantes pour soutenir moralement les alliés. La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique.
Qui est ce personnage ?

“Je sais tout sur toi. Je te connais depuis ta naissance. Je t’observe depuis toujours sans que tu puisse le savoir. Oh, je vois que tu as besoin de preuve, humaine. Bien, alors je vais te le montrer.

Tu t’appelles Yoshiko Kaneko Dokuma et tes amis te surnomment Yoshi. Tu es née le 19 septembre 702 dans cette ville-fantôme qui s’appelle Bakomo. Tu es une grande femme mesurant environ 1 mètre 80. Tu dois peser environ 70 kilogrammes. Tu as une silhouette élancée. Tes épaules sont plus larges que tes hanches, la taille menue et les jambes fines et longues. Tes muscles sont dessinés de manière si sensuel ! Ta peau a l’air si douce. J’aimerai tellement pouvoir caresser cette peau hâlée au soleil… Ton épiderme doré et doux me donne tellement envie. Ta chevelure brune et longue jusqu’en dessous de tes si jolies fesses, fine, lisse et soyeuse. Ton visage ovale, tes yeux bridés aux iris de couleur bleue et aux teintes verte, ton nez plat et fin, ta bouche en arc, tes sourcils arqués, tes oreilles étroites et tes cils volumineux te rendent si belle ! Le grain de beauté visible sous ton oeil droit te rend tellement charmante. Je sais qu’il y a une tâche de naissance sur ta fesse gauche. C’est comme ça que je peux savoir si tu es la personne que je mate sous la douche. Cette voix… je suis sûre que tu ferai du très bon lyrique si tu te mettait à chanter. Je sais également tout sur tes vêtements. Ta garde robe est composée de Qipaos, de Kimonos et de Haïks. Ils te vont tous parfaitement bien ma chérie, c’est tellement dommage que ta tenue de travail ne te mette pas en valeur ! Regarde toi avec ton qipao kaki aux bordures couleur jaune dorée orné d’un obi doré, avec ton pantalon ample et tes mitaines beige, avec tes sandales et ton bandeau de ninja gris foncés… Tu as l’air d’un homme efféminé avec ça ! En plus tu es coiffée d’une tresse, je te préfère avec la tignasse détachée. Ah oui ton excuse c’est “Pour les combats si je laisse ma crinière détachée, je vais être dérangée.” C’est minable ! Ce serait tellement sexy de voir tes cheveux te déranger quand tu te bat… Enfin bref. Je remarque que tous les matins, tu met tes 5 petits piercings 3 ronds et 2 petits anneaux argentés sur ton oreille droite. Pour toi c’est un souvenir de tes 5 amis d’enfance, le fait que tu porte ces 5 accessoires symbolisent le fait qu’ils sont toujours dans ton coeur et te donnent du courage et de la détermination dans ce que tu fais ? Moui si on veut. En tout cas j’avoue que ça met ton oreille en valeur. Ton hygiène de vie est correcte, tu es vraiment propre, soignée et coquette. Tu as des effluves mentholées apaisante, et quand on s’approche de plus près on peut sentir une odeur de nicotine. Oh bah bravo ! Tu fumes des cigarettes ! Moi qui a pensé que tu prends soin de ton corps, tu me déçois ! Bon, tu as besoin d’autres preuves. Ok. Continuons. Tu ne souffre d’aucun handicap mais tu ne peux pas manger de viande de porc au risque de finir à l’hôpital. Tu n’as pas l’habitude de beaucoup manger au risque de te sentir nauséeuse mais tu manges à ta faim. Mais dis moi c’est intéressant tout ça.

Les personnes qui te rencontrent pour la première fois te trouve discrète, droite, posée, calme et tu leur donne l’impression de ne ressentir aucune émotion. En fait, tu fais peur aux personnes avec le froid que tu donnes. Tu te montres talentueuse dans tes analyses médicales et psychologiques. Tes collègues et tes supérieurs te font confiance à ce sujet.  “Tsss” et autres jurons du langage familier font partie de tes tics de langage. Quand quelque chose te titille, tu es d’un calme glacial et tu te montre cynique, au point où tu peux faire pleurer plus d’une personne. Ta gestuelle est féminine mais ce n'est pas trop maniéré. Ce qui est étrange, c’est que ta démarche est douce, discrète, comme si tu es habituée à ne pas te faire repérer dans une foule pour traquer et tuer une personne lambda. Ta peur la plus profonde est de ressentir de vives émotions qui prennent le dessus sur ton masque de kunoichi crainte et respectée. Ta motivation principale est de veiller sur la population en soignant les blessés et en faisant arrêter les criminels et autres délinquants. C’est beau parce que ça montre que sous tes airs indifférent, tu es une si gentille femme. Le frein à tes action est sa peur de ne pas pouvoir contenir tes émotions. Pour y remédier, tu joue le jeu en “enfilant un masque”. Donc, en réalité, la force qui compense ton frein est de pouvoir te montrer impassible à quasiment toutes les situations. Ta faiblesse est que tu n’assume pas tes émotions, tu ne veux pas que l’on remarque ta joie ou ta tristesse donc tu souffres en silence, seule, sans soutien.

Je sais que tu aimes bien les ouvrages de criminologie, de psychologie et de mythologie. Ta bibliothèque personnelle en est pleine à craquer ! Tu te relaxe souvent dans ton fauteuil avec des musiques conçues pour la méditation, avec des sons ambiant comme le son du vent. Tu aimes les fruits acides tel le citron. Tu aimes aussi les arômes épicés comme le curry ou le piment. Tes activités artistiques sont le freerunning et le breakdance. Tu as l’air si libre quand tu prend du temps pour cela ! Tu entretiens ton corps avec des exercices de musculation, tu te débrouille à l'art du kendo et au Budo ryu. Je te trouve vraiment belle quand tu pratique ces sports. Tu adores admirer les paysages désertiques et les canyon. Je sais que tu n’a exprimé ton rêve le plus profond à personne; c’est à dire celui de voir moulte aristocrates se mordre les doigts pour leur avarice et leur égocentrisme. Je sais que tu voue un grand intérêt à résoudre des enquêtes de meurtre, de disparition de personnes, à soutenir des personnes blessées et à détecter les cas de personnes dangereuses grâce à tes analyses psychologiques. Tu as une philosophie propre à toi. Je me souviens de tes mots très clairement : “Plus on devient riche et puissant, plus on veut davantage de pouvoir. On devient alors avare, radin et égoïste, en passant par le narcissisme et le fait de se sentir supérieur au personnes de rang social plus bas. La justice et les soins sont inégaux par rapport au rang social des personnes, l'aristocratie étant toujours privilégiée.” Tu ne crois en aucune religion parce que tu pense qu’il ne sert à rien de croire en des mensonges créés par des aristocrates pour avoir des esclaves remplissant leurs bourses d’argent. Pourtant, tu sais que j’existe non ? Arf… Tu me vexe quand même, tu ne me vois jamais pourtant je suis bien là. Je sais que tu penses que les esprits existent mais tu ne les vois pas.

Tu ne souffre d’aucun trouble du comportement. C’est une excellente information pour une ninja expérimentée comme toi. Ton niveau de nervosité est relativement faible. Cependant, tu peux te montrer plus violente que ce que tes connaissances pourraient penser venant de toi. Tu sais ce qu’on dit, il ne faut jamais pousser à bout une personne calme. Tu es très économe avec l’argent que tu reçois. Tu es très consciencieuse dans ton travail au point où ça frôle le perfectionnisme. Mais c’est que tu es chiante dis donc, tu ne te fais pas plaisir au quotidien et tu préfère bien faire ton travail ? Mais franchement,  tu n’es pas drôle ! Tsss, pourquoi je suis collé à toi sérieusement… Bref, en tout cas je trouve que le fait que tu n’aie pas peur de la mort est étrange. Tu la cotoie pourtant quotidiennement et tu l’as toujours vu autour de toi. Hein ? Tu dis que si la mort n’existe pas ça rendrait ta vie ennuyeuse ? T’es bizarre en fait, mais tu m’intéresse de plus en plus. Tu te vois comme étant une personne spontanée et persévérante. Tu sais quoi ? C’est vrai ! Tu as tapé dans le mille !

Avec tes proches, tu te montre amicale et assez caractérielle, pouvant même les vexer. Tu sais que tu as réussi moulte fois à faire pleurer des personnes ? Tu es cruelle quand même hein… Certains de tes amis te qualifient de garçon manqué à cause de ton comportement. En même temps, ce n’est pas faux... Au travail, tu te montre droite et discrète, impassible à toute épreuve. Tu es agréable avec tes collègues sans montrer le moindre signe d’affection. Tiens en parlant de ça, sais-tu que tu es une femme compliquée sur ce plan ? Tu as horreur de te montrer affective mais tu protège les personnes que tu aimes et tu veilles sur elles. Tu as peur de les perdre, je le sais. Tu es bisexuelle. En fait tu es tout autant attirée par le corps féminin que le corps masculin. Je ne comprend pas trop mais soit. J’aime beaucoup t’observer. Ton comportement dans une relation amoureuse est très intime uniquement lorsque tu es seule avec ton ou ta partenaire. Mais c’est si intense et beau !

Tu es domicilé à l’appartement 9, au premier étage de l’immeuble 12 rue Nageshiko à Suna. L’ambiance qui y règne est tranquille et tout le voisinage s'entend plus ou moins bien. Tant mieux quand même, ça change de ta ville natale. Tu vis seule avec son chat des sables, un mâle âgé de 7 ans répondant au nom de Meisho. Tu te montre très affectueuse avec lui, tu le trouve trop mignon. Ton appartement est un 4 pièces de 60m2 avec une chambre, un dressing, une salle de bain et une pièce à vivre avec cuisine ouverte. Un balcon donnant sur la rue Nageshiko est également compris ici. Pas mal pour te poser avec ta cigarette et tu t’en es rendu compte. Tu ne possède pas de bien immeuble parce que ton domicile est en location. Tu possède l’immobilier de ton appartement, tu as voulu décorer ton intérieur par toi-même. Tes objets importants sont une poupée de chiffon et un tableau représentant une créature étrange, fantomatique. Si seulement tu savais qu’il s’agit bien plus qu’un souvenir d’enfance ! En parlant de ça, il me semble que tu es de nationalité tsuchijin. Tu fais partie des citoyens et de l’armée de Suna. Aucune activité politique ne t’es attribuée. Bon tu me dira, la politique ne t’intéresse pas. Tu préfère remplir ton rôle pour servir le peuple et surtout stopper les actions de criminels et de terroristes.

D’après le dossier judiciaire à ton nom, aucune infraction et peines purgées n’a été relevée. Si seulement les autorités de Suna savaient ce que tu as fais à l’époque durant laquelle tu vivais à Bakomo. Ton comportement à Suna est si irréprochable que personne ne se doute que tu a été une délinquante. Et oui, tu as été une voleuse et tueuse expérimentée pour le manque de connaissances et de moyen que tu avais en étant une gamine. Tous ces délits et crimes tu les a mis aux oubliettes. Ah ça y est tu t’en souviens ? Quoi, tu t’en fiche parce que tu pense purger tout ça en servant Suna ? Tu as de la chance que rien ni personne ne peut se douter ni vérifier si tu as été une vilaine fille.

Ton éducation s’est faite dans l’orphelinat Maokyofuji à Bakomo, un bidonville dans des canyon à la frontière entre les pays Tsuchi et Kaze. Grâce aux adultes qui ont été tes parents adoptifs, tu as été une enfant bien élevée. Tes meilleurs souvenirs sont l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et des jeux avec d'autres enfants ainsi que les moments en solitaire que tu a eu avec ton ami imaginaire. Il se nommait Chungliuko je crois. Tiens, le terme d’ami imaginaire me fais penser à mon cas. Tu comprendra pourquoi plus tard. Tes pires souvenirs sont les actes de la mafia de Bakomo ayant détruit ta famille, ce qui a fait que tu es devenue une enfant délinquante. Ensuite, une fois arrivée à Suna est venu le décès de ta première petite amie. Tu as souvent connu de nombreuses déceptions amoureuses suite à des ex qui voulaient juste ce qu'on appelle "le coup d'un soir" avec toi. La majorité de ce qu’il s'est passé dans ton enfance a conduit à ton état d'esprit actuel. L’impression que tu as gardé est que tu as horreur de l'injustice. Tu as également juré de ne plus jamais tomber amoureuse de qui que ce soit. Ta principale influence actuelle est l’armée de Suna. Les meilleurs souvenirs de ta vie de Sunajin sont dans un premier temps l’obtention du visa te permettant de vivre et travailler comme ninja de Suna. Ensuite, tes études en médecine psychologique et légiste ont porté ses fruits. Ton pire souvenir s’est déroulé il y a quelques semaines. Il s’agit du décès d’une adolescente qui a été sous ta tutelle pendant un moment. Tu te souviens du corps de cette fille, hein. Tu as eu du mal à supporter cette petite, mais tu porte Hazama Mitsui dans ton cœur. C'est beau. Oh, je vois que tu ne ressens rien quand je t'en parle. Quelle étrange humaine... Tu vois, maintenant, tu te montre sociable malgré tes airs froide et discrète. Ton comportement est devenu réellement correct. Tu as évolué positivement dans tous les sens du terme même si tu te fiche de connaître le véritable Amour et sans assumer tes liens affectifs.

Bon alors, as-tu réfléchis ? Sais-tu qui je suis ? Allez encore un effort. Souviens-toi bien.”

Yoshiko se réveille doucement, les quelques rayons du soleil traversant légèrement son rideau rouge. “Ouch. Mes yeux… Ces voilages sont trop fins… M'enfin, pas grave, s'ils sont plus épais j'aurai plus de mal à me réveiller.” Elle émerge doucement, assise sur le rebord de son lit, ses yeux s'habituent petit à petit à cette luminosité. “Merde, j’ai mal au bide, je crois que je vais souffrir en silence cette semaine.” Son regard se pose sur sa poupée de chiffon. Elle a rêvé d'un reflet d’une créature humanoïde sur son miroir lui prouvant que celle-ci suit l'humaine depuis la naissance de cette dernière. Cette créature aux cheveux mauves tentaculaires et au corps membraneux vert pâle, sans visage, exactement comme la représentation de la peinture et de la  poupée en tissu que garde notre protagoniste dans sa chambre. “Serait-ce toi qui m’a hanté cette nuit ? Oui je sais qui tu es. J’ai lu la légende à ton sujet. Toi, l’esprit de mes ancêtres tant vénéré. Je ne sais pas si je crois en ton existence. Pour moi tu n'es que le héros d'une histoire mais je garde ton nom dans ma mémoire, en souvenir de mes ancêtres, Choikatsai.”
Qu'a-t-il bien pu vivre avant aujourd'hui ?

Des pleurs de bébé se font entendre, étouffés, quelque part, dans cette benne à ordure devant laquelle passent deux personnes. Ces personnes sont Fujibayashi Hanzo et Shizue, deux jumeaux d’une trentaine d’année. Il s’agit d’un homme et d’une femme.

Les jumeaux dirigent à deux l'orphelinat Maokyofuji, un établissement situé dans un bâtiment en ruines, fondé par Fujibayashi Maokyo, le père des jumeaux, dans le but d'aider les orphelins de Bakomo à survivre dans cette ville. Par le passé, Bakomo a été une ville au PIB moyen avec la joie de vivre. Les habitants sont connus pour l'artisanat de percussions. Cependant, à cause des multiples guerres qui se sont déroulées dans les canyon, Bakomo vit depuis une cinquantaine d'années dans une pauvreté extrême. Il n'y a que des bâtiments en ruine, il y règne une ambiance anarchique, au point où Bakomo est effacée des cartes.

Shizue • “D'où ça vient ?! Il faut aller chercher ça !!! Vite !!! Il faut sauver le bébé !”

À deux, Shizue et Hanzo fouillent la poubelle. Une odeur pestilentielle de mort leur donnent des hauts-le coeur, mais avec l'adrénaline, ils n'ont pas le temps de vomir. Il retrouvent le sac dans lequel provient le bruit qu'il entend. Ils l'ouvrent et découvre un petit nourrisson, sûrement né il y a quelques heures. Le bébé arrête de respirer, il est comme mort, les yeux révulsés. Dans la panique, Hanzo essaye de pratiquer les gestes de premiers secours que l'on pratique sur un bébé pour le réanimer. Il met deux doigts sur le thorax du bambin, et il appuie doucement sur celui-ci pour faire fonctionner les petits poumons. Au bout d'une trentaine de secondes, il voit que le bébé bouge. Il écoute donc son coeur. “Oui, il survit !” Pense-t-il. Shizue ne réfléchit pas, elle prend le bébé dans ses bras.

Shizue • “Je l'emmène dans l'orphelinat et je veille sur lui. Toi tu…”

Shizue manque de vomir en entendant son frère déglutir. Ce genre de son est horrible à écouter pour la jeune femme. Le bébé est tout humide, le sang colle à la peau de la femme. La chaleur caniculaire de ce midi rend les sensations plus intenses et moins supportable. Shizue comprend pourquoi Hanzo a vomi. Ce dernier trouve dans différents sacs différentes parties d'un seul corps humain fraîchement tué. Il y a au total deux bras, deux jambes, deux mains, deux pieds, deux épaules, une partie génitale, un intestin, un estomac, un coeur, deux poumons, une paire de fesses et une paire de seins. En fait, c'est un corps humain réduit à l'état de puzzle. La plupart des organes ont l'air disparus ou écrasés. La tête est également inexistante dans ce puzzle humain. La scène est totalement immonde. Il y a du sang et des morceaux d'organes partout. Son corps est découpé de manière sauvage et brutale, comme si une personne a déversé une rage intense contre cette femme. Ce genre de situation macabre comme celle d’aujourd’hui normale dans cette ville composée de parias et de misérable personne, cette ville dans laquelle la délinquance et l’anarchie sont de maitre, cette ville dans laquelle la seule loi est “la loi du plus fort”.

“Comment diable des gens ont-ils pu faire ça ?” Pense-t-il, chamboulé par la situation. “Est-ce que cette femme serait la mère de cet enfant ?” Après une bonne dizaine de minutes, monsieur Fujibayashi se remet de ses émotions et assemble tous les morceaux du corps de la jeune femme ainsi qu'un carnet abîmé.

Hanzo • “Hé bien… je vais ramener le corps de cette femme, il est possible qu'elle soit la mère de cet enfant, et j'aimerai lui offrir une sépulture décente. Un être vivant ne mérite pas de finir sa vie dans une poubelle. Vas-y, va à l'orphelinat, le petit a besoin de ton réconfort.”

Shizue • “D'accord, fais attention à toi, on ne sait pas qui a pu tuer cette femme.”

Ainsi, les jumeaux se sépare un moment. Pendant que Shizue se dépêche de rentrer pour donner les soins adéquats à l'enfant, Hanzo offre une sépulture décente le corps de cette défunte femme dans ce qui sert de cimetière. Shizue a prodigué les premiers soins au bébé pendant l'absence de son jumeau. La jeune femme a nettoyé le bébé et lui a donné un biberon de lait équivalent au lait maternel humain. Ensuite, elle le laisse dormir dans un petit berceau après l'avoir habillé d'une couche et d'un petit pyjama pour bébé. Shizue veille maintenant sur le nourrisson. Dès que Hanzo est revenu dans cette piètre chambre non aménagée, la jeune femme lui parle doucement.

Shizue • “C'est une fille. Regarde elle dort, parle doucement s'il te plaît.”

Hanzo • “Tsss. Tu te rend compte ? Comment une femme et un bébé ont-ils pu se retrouver dans des poubelles ? J'en ai marre de cette ville sérieux.”

Shizue • “Oui. Qu'est-ce que ce carnet que tu as dans tes mains ?”

Hanzo • “Je ne sais pas encore, je vais essayer de le lire pour savoir si je peux trouver quelque chose.”

Hanzo se pose sur une chaise en bois et il ouvre le carnet. Ce cahier, déchiré et trempé, ne donne pas réellement d'information. Cela dit, il y lit les choses suivantes dans sa tête.

“Kaneko … desc...te …….. clan Dokuma……. Il ne faut pas…… ..crets du clan ….. déc...verts…. Je dois sauv…. Enfant…. …. ………..”

Hanzo • “Une descendante du clan Dokuma, Kaneko ? Je ne sais pas si le cadavre de la femme est la mère ou un membre de la famille. De ce que j'ai compris, l'auteur ou le protagoniste de ces écrits est l'un des derniers descendant du clan Dokuma, elle et la fillette, que les secrets du clan ne soient pas découverts au grand public et qu'elle doit donc sauver l'enfant.”

Shizue • “Je vois… Bah tu sais quoi ? Je pense donc nommer l’enfant Yoshiko Kaneko Dokuma. Elle porte le nom de la personne mentionnée en plus de celui que j'ai trouvé, cela en guise d’hommage à la personne ayant voulu la protéger.”

Les jumeaux sourient. Ils décident d'élever l'enfant dans l'orphelinat. Les trois premières années de la vie de la petite fille se déroulent bien. L'enfant se développe de manière correcte : elle apprend à marcher à 15 mois et elle apprend à parler à 20 mois. De ce qu'on voit au niveau de son comportement, la petite est ordonnée avec ses jouets, ils ont leur emplacement qui leur est attitré, elle n'a fait pipi au lit que deux fois, et elle est partageuse avec les autres enfants. C'est une fillette vraiment adorable et bien élevée qui évolue de manière convenable.


Yoshiko évolue très rapidement dans cette ambiance malsaine. La petite fille possède un ami imaginaire du nom de Chungliuko depuis l’âge de ses 5 ans. Il lui arrive de faire des crises de somnambulisme durant lesquelles ses petits camarades l’entend rire, chanter et parler avec son compagnon imaginaire. En général, dans ses rêves, elle raconte des histoires que conte Shizue aux enfants, elle chante des comptines que les enfants ont appris ensemble, puis elle parle de ce qu’elle a fait en journée avec ses amis réels. Lors de ces épisodes, l’enfant se réveille des fois assise ou couchée par terre, ou près d’une porte, ou dans le couloir. Aussi, elle se souvient parfaitement de son ami imaginaire venant uniquement lors de son sommeil. Yoshiko décrit Chungliuko comme étant un enfant aux jambes et sabots de cheval, avec des oreilles humaines pointues et aux cornes de boucs, aux cheveux brun, à la peau blanche et aux yeux rouges.

Elle s'entend très bien avec tout les autres d'enfant, elle a même un groupe d'amis. Ensemble, ils ont appris à lire, à écrire, à compter, la géographie et l'anatomie humaine grâce aux vieux manuels que leur ont prêté tante Shizue. La bâtisse de l'orphelinat est en bois. Le bâtiment est composé d'une grande cantine, d'une cour de récréation, de salles de classe et de chambres. Il n'y a pas l'eau courante, donc tous les enfants sont obligés d'aller en chercher et économiser l'eau. Des enfants meurent souvent de maladies ou d'infections, sans que les adultes puissent faire quoi que ce soit pour les sauver. Ça fait du mal aux enfants survivants, dont Yoshiko. “Comment faire pour que le mauvais sort s'acharne ainsi sur nous ? Je suis sûre que les riches, eux, arrivent à se soigner et ne nous aide pas. C'est injuste !”

Rien que pour ces enfants, des prières sont données. En effet, des personnes pieuses viennent rendre visite dans l'orphelinat. Il s'agit en réalité d'une secte qui vient tous les samedi matins à 6h pour donner une messe et leur apprendre la religion. Le dieu vénéré est un shinigami du nom de Watebami. Selon les adeptes, Watebami a accordé une bénédiction quant à la pauvreté et la délinquance des habitants de Bakomo. En effet, selon eux, l'anarchie est la liberté parfaite. Il faut donc chérir la vie actuelle. Un temple en bon état se dresse au milieu de Bakomo. Il s'agit du lieu de culte de Watebami. Depuis environ 40 ans, la secte existe et grandit, devenant la religion principale de la ville-fantôme. Pour Yoshiko, ceci n'est que balivernes. “Si un tel dieu existait, il aiderait le peuple au lieu de les faire sombrer dans cet enfer.”

Un jour, alors âgée de 8 ans, Yoshiko a fait une découverte incroyable à ses yeux. Elle est entrée dans des catacombes et elle découvre un autel sur lequel sont posés un rouleau,  une peinture et une poupée de chiffon. La peinture et la poupée représentent une sorte de créature aux cheveux mauves tentaculaires, sans visage et au corps membraneux qui fait penser à un voile transparent vert pâle. D'après des écrits trouvés, la créature se nomme Choikatsai. Elle y lit ceci : “Choikatsai. Il s'agit d'un esprit avec lequel a pactisé le clan Dokuma. En échange d'avoir des jutsus secrets de l'art de manier le poison, l'esprit restera à leur côté pour toujours. Cependant, le précédent chef du clan aurait scellé l'âme Choikatsai dans cette poupée de chiffon. Erreur. À cause de ça, l'esprit ne pourra plus jamais nous protéger, nous, membre du clan Dokuma. Les futures guerres nous éliminerons à coup sûr. Nous devons cacher ces jutsus secrets ici, personne ne les trouvera. J'en suis sûr.”

Yoshiko est vraiment intéressée par cela. Même si elle pense qu’il s’agit purement d’une légende par rapport à l’esprit de la créature, elle admire sa trouvaille. Hanzo lui a raconté ce qu'il s'est passé lorsqu'il l'a trouvé quand elle était bébé. Elle-même est potentiellement descendante du clan Dokuma. “Des jutsus liés au poison ! Quelle chance !” Elle qui a eu l'enseignement de Hanzo sur comment être un ninja, c'est une chance de pouvoir trouver ceci. En effet, le directeur de l’orphelinat est l’enfant d’un déserteur de Iwa et il a eu l’enseignement des arts du ninja via son daron. Hanzo a voulu enseigner aux enfants les bases pour devenir shinobi pour se défendre contre d’autres délinquants. Yoshiko prend le rouleau, la poupée et le tableau, et elle remonte tout ça à la surface. Lorsqu'elle retourne au soleil, c'est pour retrouver quelques amis en panique.

Yami • “C'est Baktong ! Ils ont tué tonton Hanzo et tata Shizue !”

“Je m'en souviens, Baktong est ce qu'on appelle une mafia. C'est elle qui dirige la ville. Ces dirigeants ne gardent l'argent que pour eux. C'est eux qui ont la richesse grâce à du commerce de drogue, d'arme, d'homme et femme qui servent juste à satisfaire des plaisir sexuels, et peut-être d'autre choses que je ne connais pas. Tout cet argent gardé juste pour eux… Dans mes souvenirs, Hanzo et Shizue nous ont appris à combattre dans le but de réussir à obtenir de quoi vivre. Ils nous ont toujours dit de ne pas se laisser écraser dans cette ville par des personnes plus fortes.”

Yoshiko • “Et les autres ? Ils sont où ?”

Yami • “Plein d'enfant rebelles ont été tués. Nous devons nous cacher, vite, allons là où tu es allée !”

Yoshiko • “Ok, suivez moi, vite !”

Elle et ses 5 amis sont retournés dans les catacombes du clan Dokuma. Ils pleurent et se lamentent ensemble. la petite fille câline la poupée avant de sécher ses larmes.

Yoshiko • “Ensemble, on doit se battre pour la famille, pour eux qui sont mort. On va s'entraîner dur et réussir à les venger et à aider d'autres personnes pauvres comme nous. On va devenir le gangster Mijime, et je vous jure qu'un jour, on réussira à repousser Baktong !”

Pendant ce temps là, l'orphelinat devient le quartier général officiel de Baktong. Il sert aussi de pensionnat pour éduquer les nouveaux soldats de l'armée. Baktong ne sait pas du tout que le groupuscule d'enfant prépare des plans d'attaque pour renverser la mafia. Ils se demandent sans doute “Qui se méfie de petits enfants faible ?” En fait, eux, ils se fichent de savoir ce que le peuple prépare pour renverser leur pouvoir. Baktong peut les tuer facilement sans répit. La mafia a maintenant plein pouvoir sur Bakomo. L'enfer est total. Durant environ 5 ans, le groupuscule vole de la nourriture, des vêtements, des couvertures et se logent dans ces catacombes lugubres, humides et sombres. Ils épient et volent des objets de la mafia pour les donner à de pauvres personnes. Le plus souvent de quoi se réchauffer et de quoi manger. Le gangster n'a pas un but macabre, au contraire. Il combat l'injustice dans l'ombre de Baktong. Le nombre de personne rejoignant le gang augmente, au point où la mafia du canyon craint le pire pour leur argent. Cette mafia, jusqu'alors supérieure au reste du peuple, commence à trembler devant ce mouvement de misérables personnes. Selon les membres de Baktong, les personnes démunies sont des esclaves, des nids à virus, des parasites pouvant nuire aux personnes riches. Le parrain de la mafia a donné un ordre clair à ses soldats : éliminer les humains qu’il qualifie de déchets. C’est pour cela que le gang s’est mis à faire du trafic d’armes volés et à tuer des soldats de l’armée du parrain.


Yoshiko a 14 ans lorsqu’elle et Yami fuient Bakomo. Leurs 4 amis sont mort à cause de Baktong et à elles deux, elles ont décidé de disparaître de cette ville. Dokuma n’a plus vu son ami imaginaire depuis le jour durant lequel Hanzo et Shizue se sont fait assassiner. Elle a emmené avec elle dans une mallette le tableau, la poupée de chiffon et le rouleau de jutsus Dokuton, donc les vestiges du passé du clan dont elle est originaire. Yami est une fille du même âge que Yoshiko, C’est une jeune rousse aux yeux bruns, sa chevelure courte, en bataille et abîmée et a une peau caucasienne atopique.

Yoshiko • “J’ai appris qu’un village du désert peut accueillir des personnes et les entraîner à devenir plus puissants. Les autorités forment souvent les soldats de leur armée dès leur plus jeune âge. Notre situation a été quelque peu similaire tu ne trouve pas ? Je suis sûre qu’en y allant, on pourra se rendre utile pour le peuple.”

Yami • “Tu as raison. Tu crois qu’on va pouvoir réussir à être formé là bas ?”

Yoshiko • “Il n’y a qu’un moyen de le savoir. Si on   y va en leur expliquant la situation sans leur avouer nos méfaits il y a moyen que ça se fasse. Bon c’est vrai on a été des délinquantes mais on n’a pas eu le choix. Allons-y.”

Yami • “Ou pas… Regarde.”

Au loin, elles voient une tempête de sable se préparer. Les deux filles se mettent dans une grotte et attendent patiemment que la tempête se calme. Elles s’observent et se câlinent. Elles s’offrent leur premier baiser. Pour la première fois, elles constatent que leur relation a évolué en amour. C’est ainsi que pendant cette soirée, les deux adolescentes se montrent à quel points elles s’aiment. Elles reprennent la route une fois la tempête de sable calmée. Elles sont toute deux habillées de t-shirt gris et de jeans bleu délavés et déchirés, et elles sont pied nus. Le couple fait une pause à un oasis. “Il semblerait que nous sommes sur le bon chemin. Continuons.” Au loin, le couple de fille voit des murailles faite à partir ce qui semble être du sable. Lorsqu’elles s’approchent, elles se font arrêter par des ninjas à l’accueil. C’est alors qu’elles expliquent leur situation actuelle et qu’elles aimeraient trouver un endroit pour se loger et manger en échange de travail. L’un des deux ninjas posté à l’accueil les emmènent du côté de l’hôpital, là où les réfugiés sont placé dans des tentes en attendant de valider ou non la requête des filles. Un nouveau ninja du nom de Hatori arrive pour les rencontrer et veiller sur les demoiselles.

Hatori • “Vous êtes vraiment mignonnes les filles, surtout toi rouquine.”

L’homme est plus âgé que les filles, il est chauve et a une barbe grisonnante de 3 jours. Il a observé les deux filles. Il trouve que Yoshiko fait peur avec son teint excessivement hâlé et sa taille hors norme pour son âge. Il pose un regard libidineux sur Yami. Cette dernière frissonne et se met contre sa petite amie. Yoshiko caresse les cheveux de sa bien-aimée et lui murmure

Yoshiko • “Ne t’inquiète pas mon coeur, ça va aller.”

Hatori, ayant entendu ce qu’a dit la jeune Dokuma, hausse les sourcils et fait la moue, en pensant : “Deux filles et en couple ensemble ? C’est contre-nature !”

Hatori • “Arg… Moi qui pensais pouvoir vous draguer, les filles… Vous me dégoûtez…”

Les adolescentes se demandent pourquoi l’homme dit ça. Elles attendent d’avoir une explication de celui-ci.

Hatori • “Normalement, un couple est composé d’un homme et d’une femme. Vous êtes contre-nature. Surtout toi, la miss aux cheveux noirs. Tu es bien trop grande pour ton âge.”

Yami • “N’importe quoi ! On aime qui on veut ! J’aime Yoshi, je l’aime et quoi que les gens disent je l’aimerai toujours !”

Hatori • “Tais toi gamine, tu m’as déçu !”

Le vieil homme frappe Yami. Yoshiko se lève et fonce sur Hatori, cependant il l’assomme avec un bâton en bois. Yami court voir Yoshiko, alors à demi-consciente. La rouquine pleure et frappe Hatori, en disant qu’il est un monstre et qu’il n’aurait pas dû blesser sa petite amie. Celui-ci égorge la fille. Lorsque Yami tombe, l’homme se met sur Yoshiko, kunai en main, voulant l’égorger elle aussi. Ne pouvant pas bouger mais consciente de ce qu’il se passe, Yoshiko verse des larmes en voyant le sang couler de la gorge de Yami.

Ninja lambda • “Vous êtes en état d’arrestation ! Ne bougez plus !”

Le ninja, portant un foulard devant son visage et un bandana sur la tête, immobilise et emmène Hanzo. Des personnes en blouse blanche emmènent Yami et Yoshiko. L’une va à la morgue, l’autre sur un lit d’hôpital. Sur le chemin, avant de s’évanouir, Yoshiko prononce doucement :

Yoshiko • “Yami… Je t’aime… Mon amour…”

Yoshiko se réveille 3 jours plus tard, se demandant si elle n’a pas cauchemardé. La première chose qu’elle remarque est qu’elle est sur un lit confortable avec une perfusion, ainsi qu’un appareil qui l’aide à respirer. Elle essaye de regarder autour d’elle, cependant la miss est seule, dans une chambre individuelle. Les rideaux sont ouvert, laissant passer la lumière qui fait mal aux yeux de la fille. Un bruit de porte qui s’ouvre se fait entendre par la demoiselle. Une personne s’approche et enlève le respirateur de Yoshiko. Une odeur d’hôpital lui arrive au nez, ce qui lui met mal à l’aise. Cette nouvelle odeur ne lui plait pas du tout.

Infirmier • “Bonjour mademoiselle. Je suis là pour vous aider. Est-ce que vous pouvez réussir à me parler ?”

Yoshiko • “Je crois…”

Infirmier • “Bien.”

Yoshiko • “Où est-ce que je suis ?”

Infirmier • “Vous êtes dans un hôpital. Vous pourrez sortir quand nous serons sûr que vous êtes rétablie.”

Yoshiko • “Où est Yami ?”

Infirmier • “Votre amie est décédée, son corps est à la morgue. L'homme qui vous a tout les deux agressé est en prison.”

Des larmes coulent sur les joues de Yoshiko. “Ce n'est pas un cauchemar. Yami, ma chérie...” L'infirmier essaye de rassurer la jeune blessée. Des analyses médicales ont été faites sur Yoshiko. Celle-ci va très bien, elle n'a aucun traumatisme crânien lié à l'accident. Elle a réussi à relativiser quant à la mort de Yami. Elle sait que Hatori est en prison. Lorsque la demoiselle s'est remise sur pied, elle a obtenu un visa pour habiter à Suna. Elle a passé vite fait un test et a obtenu son diplôme officiel de l'académie ninja afin d'accomplir des missions de rang D. Elle a un appartement pour elle seule, dans lequel sont mis en valeur le tableau et la poupée Choikatsai, ainsi qu’une urne contenant les cendres de Yami.


Dernière édition par Hazama Mitsui le Sam 30 Mai - 10:07, édité 10 fois
Revenir en haut Aller en bas
Dokuma Yoshiko
Chûnin Aspirant de Suna
Chûnin Aspirant de Suna
Dokuma Yoshiko


Messages : 64
Date d'inscription : 09/01/2020
Age : 25
Localisation : Sunakagure no Sato

Feuille de Personnage
Réputation: 87
Rang Ninja: B
PE (Disponibles): 8

Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Vide
MessageSujet: Re: Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma   Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Icon_minitimeVen 29 Mai - 14:10

La jonin assignée à Yoshiko se nomme Kinoshita Midori. C’est une femme mesurant environ 1,55m, peau caucasienne, aux cheveux verts coiffés en chignon et aux grands yeux violets. C’est une femme patiente, très organisée, qui laisse ses élèves se débrouiller en mission mais les observe dans l’ombre. Chaque semaine, Midori donne rendez-vous à son équipe pour faire des débriefing et guider les genin dans la voie qu’ils veulent suivre. Pendant tout ce temps passé en équipe, Yoshiko a eu connaissance de son allergie alimentaire à la viande de porc. Lors d’une journée tranquille, Yoshiko discute avec Midori, en tête à tête. La jeune genin de 15 ans lui parle de son histoire avant d’arriver à Suna, ainsi que du rouleau de jutsu dokuton qu’elle a trouvé.

Midori • “Je te conseille de t’entrainer d’abord aux techniques d’iroujutsu afin de renforcer les techniques de poison. De plus, tu vas pouvoir, comme tu le souhaite, soutenir tes jeunes coéquipiers au combat. Tu devrai pouvoir trouver un mentor à l’hôpital pour apprendre cela. Je ne connais aucune technique de soutien alors je ne peux pas t’aider personnellement.”

Yoshiko • “Merci pour vos conseils Kinoshita-sensei. Vous avez raison, je préfère aider les alliés et les soutenir, apprendre l’iroujutsu peut servir. J’aurai de bonnes connaissances médicales pour créer des effets de poison et les doser de sorte à ce que je ne tue personne. Normalement je vais devoir m’entraîner au laboratoire pour éviter les dommages collatéraux et… Oui bon je m’emporte peut-être, excusez-moi. Mais je suis vraiment heureuse de pouvoir tout faire pour devenir une kunoichi de soutien.”

Midori • “Mais oui tu as raison, il faut de la motivation. Si tu étudie correctement la médecine, je ne doute pas sur le fait que ça pourra te renforcer davantage l’esprit. Même si au fond, je sais que tu es capable d’être une combattante efficace.”

Midori place une grande confiance en son élève. La petite jonin voit bien que Dokuma est très minutieuse, calme et posée dans son travail, gardant son sang-froid à toute épreuve et n’écoutant que sa raison. Il est vrai que Yoshiko a un comportement discret, droit et très respectueux envers ses camarades et ses supérieurs hiérarchiques.

Yoshiko • “Je m’entraîne aussi à renforcer mon corps pour avoir une bonne base au combat rapproché, de sorte à me défendre dans le cas où un ennemi décide de m’agresser.”

Midori • “Ah ah… Tu en imposes déjà avec ton gabarit, je suis sûre que ça va le faire.”

Yoshiko • “Si je puis me permettre, j’ai l’impression que vous me surestimez, je ne suis qu’une novice en combat.”

Midori, fâchée • “Oh mais dis, c’est toi qui te sous-estime ! Si tu n’a pas confiance en toi c’est sûr que tu vas rester novice toute ta vie !”

Yoshiko, restant de marbre • “Si vous le dites… En tout cas, ce qui est sûr est que je suis motivée pour m’améliorer tous les jours.”

La jonin et sa genin sourient. Elles se séparent parce que Midori doit donner un rapport de mission au Kazekage. Yoshiko se met en route pour l’hôpital dans le but de se former à la médecine. Une fois sur place, elle a été accueillie chaleureusement et c’est ainsi que le début de sa carrière commence. La demoiselle a beaucoup étudié sur le sujet médical et elle a commencé à apprendre des jutsus médicaux. Par ailleurs, c’est grâce à un exercice que Yoshiko a adopté son chat des sables. En effet, il n’est pas rare de s’entrainer à maitriser les premiers soins sur un animal. Il se trouve que la jeune adolescente a eu comme mission de prendre soin d’un chaton non sevré, abandonné par sa mère et ayant sa queue et sa mâchoire cassée. Après plusieurs semaines à prendre soin du petit en lui donnant le biberon et avec les soins pour réparer ses os, le mentor de Yoshiko a pu constater la réussite de l’exercice. Cependant, le petit animal poilu a été trop habitué à rester avec sa mère de substitution, et c’est pourquoi cette dernière l’a officiellement adopté et nommé Meisho. Notre protagoniste s’est fait un groupe d’ami dans un bar de la ville. Le nom de la taverne est Mirage des sables. Elle s’est mise à fumer et à consommer de l’alcool avec ce groupe. En général, il s’agit de bière pour notre kunoichi.

Après plusieurs années d’expérience en temps que ninja de soutien offensif, Yoshiko est devenue une chuunin. Ainsi, elle peut enfin avoir un peu de responsabilité et devenir meilleure. Elle commence ainsi à étudier la psychologie humaine. “C’est vraiment intéressant de connaître les différents troubles du comportement et d’autres maladies mentales pour cerner une personne et voir à quelle point celle-ci peut être dangereuse pour elle-même ou pour autrui. Dans les études de criminologie que j’ai étudié, différents profils de criminels sont résumé afin que l’on puisse déterminer si une personne que l’on connaît peut présenter un risque de passer à l’acte et commettre des méfaits.”

Aussi, la demoiselle a connu plusieurs déceptions amoureuse. Lorsqu’elle était en couple avec une personne, il a fallu qu’ils passent aux choses sérieuses un soir pour que le lendemain, le ou la partenaire de Yoshi la quitte. Sa dernière relation amoureuse s’est terminée parce que son partenaire n’étant pas ninja s’est vite lassé de l’absence constante de notre protagoniste, soupçonnant qu’elle le trompe. C’est pourquoi la kunoichi s’est jurée de ne jamais tomber amoureuse de qui que ce soit pour éviter que son comportement au travail ne change. Un jour, Yoshiko est appelée à l’hôpital d’urgence. Elle doit s’occuper d’une adolescente parce que cette dernière a fait plusieurs tentatives de suicide. “Hazama Mitsui, une jeune adolescente retrouvée presque morte dans le désert par des moines du Gandarah. Selon ce que j’ai entendu, la demoiselle a subi pendant plusieurs années des tortures physiques et mentales. Je ne serai pas étonnée de voir des troubles du comportement chez cette enfant. Je verrai bien ce qu’il se passera.”

Yoshiko entre dans la chambre de Mitsui. En tenue d’infirmière, la jeune femme voit l’adolescente endormie sur son lit. Elle s’assied sur une chaise qui se trouve sur la gauche de sa patiente et elle observe le corps. “Des agressions sexuelles ? J’ai mal à mes parties intimes en imaginant ce que cette petite a subi. J’ai hâte que le jonin psychologue rentre pour que je sache quoi faire pour aider cette fille. Comment me comporter avec elle sans la brusquer ?” Elle observe Mitsui se réveiller lentement. Yoshiko voit la panique s'installer en sa patiente. En effet, la petite Mitsui a peur en avant vu notre protagoniste à ses côtés.

Mitsui • “Laissez moi tranquille… Ou tuez moi, mais arrêtez de me torturer ainsi ! S'il vous plaît…”

La jeune femme est dans l'incompréhension totale. Comment cette gamine peut-elle faire pour confondre des infirmiers avec des bourreaux ?

Yoshiko, sur un ton calme et froid • “Écoute. Ici, tu es dans une salle d'hôpital. Nous somme ici pour te soigner et te libérer de toutes tes souffrances. Les bourreaux qui t'on torturé sont en prison à perpétuité sans possibilité de sortie. Ça veut dire que tu n'es plus en danger. Compris, gamine ?”

Mitsui, en panique • “Pourquoi je dois rester là ? Sortez moi de là !”

Yoshiko, quelque peu exaspérée par la situation • “Tant que ton corps n'est pas guéri tu reste là. Petite sotte, tu crois que tu va t'en sortir sans les soins qui te sont donné ?”

Yoshi a l'impression de voir un enfant sauvage n'ayant pas vraiment été sociabilisé. La demoiselle a dû donner de force un calmant à la petite Hazama. Grâce à cela, la petite a pu échanger un peu avec l'infirmière. Ainsi, la chuunin a pu noter énormément d'information pour faire un rapport au Jonin psychologue, étant depuis peu le professeur de psychologie à temps partiel de Yoshi. Les notes relevées sont : Insociabilité, trouble de l'attachement, dépression, comportement borderline et comportement suicidaire. La demoiselle sort de la chambre en souhaitant un bon repos à la blessée, se demandant si elle fait bien d'accepter la charge de Hazama. “Quand va-t-il revenir ? Je ne pense pas réussir à aider la gamine sans ses précieux conseils.” Déambulant dans ce couloir d’hôpital, la demoiselle se fait interpeller. Un homme roux habillé d’une blouse blanche, mesurant à peu près la même taille que notre protagoniste, avec une barbe bien soignée, la salue.

Yoshiko • “Bonjour sensei.”

Psychologue • “Bonjour Dokuma. Viens dans mon bureau pour qu’on discute tranquillement.”

Une fois dans le bureau de celui-ci, la demoiselle lui tend un rapport.

Yoshiko • “Il faut du temps pour que Hazama puisse se réintégrer à la société. Je dois vous avouer ne pas avoir les compétences nécessaires pour l’aider.”

Psychologue • “Ne t’inquiète pas pour ça, il y a du personnel soignant formé expressément pour ce genre de cas, je te remercie pour ton analyse, mais crois moi tu peux l’aider à ta manière.”

Yoshiko • “C’est à dire… Tenter d’être son amie ? Je crains que ça va être long.”

Psychologue • “Ce serait le meilleur moyen pour elle d’avoir un proche pour l’épauler. Tu ne sera pas seule pour cette tâche. Tu connais ma soeur, elle qui a été ton mentor pendant le début de ta carrière de ninja. Je suis sûr qu’avec elle, Hazama réussira à se rétablir psychologiquement. Enfin, à voir. Bon, je vais te laisser rentrer chez toi et réfléchir à une potentielle thérapie pour elle. Bonne journée, Dokuma.”

Yoshiko • “Bonne journée Kinoshita.”

La jeune femme de 22 ans quitte le bureau, emprunte la sortie de l’hôpital et ensuite se met en route pour son appartement. Elle se fait accueillir par Meisho qui lui a sauté dans les bras.

Yoshiko • “Oh c’est qui le mignon petit chachat à son maimaitre ? Oh bah c’est toi mon petit bout de chou.”

La kunoichi fond littéralement pour son animal et le câline. “Oh mais… Je me sens apaisée en compagnie de Meisho. Ou plutôt, grâce à ses ronronnements. Est-ce qu’une thérapie avec les animaux pourrait être efficace ?” Yoshi dépose son compagnon félin sur son fauteuil et cherche dans sa bibliothèque la réponse à sa question. “J’ai trop de livres, je vais avoir du mal à trouver ce que je cherche.” La demoiselle discute par la suite avec son professeur de psychologie au sujet de l’idée de la thérapie par les animaux. C’est ainsi que le projet est validé et que Yoshiko peut reprendre son travail de ninja en accomplissant des missions de son côté.


Pendant 2 ans, lorsque Yoshi a du temps libre, elle et Meisho vont voir Mitsui. Une lecture sur la secte de Jashin a titillé l’attention de notre kunoichi. “Jashin veut dire dieu maléfique. L’histoire narre les actions de l’un des premiers meurtriers utilisant son chakra pour commettre ses méfaits, suivi et idolâtré par des milliers d’imbéciles qui apprennent les jutsus douteux de cet homme. Tsss… En fait, cet assassin s’étant lui même donné le nom Jashin a créé une secte pour avoir une “raison valable” de se baigner dans du sang, pensant avoir l’immortalité à force de voler des vies. De ce que j’ai lu, les adeptes disent tuer pour soigner  la peur de la mort de leurs victimes. Et bien ma foi, il y a vraiment des imbéciles… Cela dit, quelque chose ne colle pas. Ce symbole qui représente cette religion me semble incohérent par rapport au leitmotiv des jashinistes. Si on décompose cet espèce de gribouilli, le triangle à l’envers représente de l’eau chaude et le cercle représente un aspect doré. Le tout veut dire “eau chaude dorée”. Je ne peux pas m’empêcher de penser à l’urine. Et si les adeptes pissent sur les victimes pour les bénir ? Ou alors… Euh je vais arrêter là sinon je vais virer folle.”

Lors d’un jour de congé durant laquelle notre protagoniste nettoie sa maison de fond en comble, une personne toque à sa porte. Il s’agit de Midori, son ancien supérieur hiérarchique direct. Yoshiko accueille Midori. Ensemble sur le canapé, elles entament la discussion.

Midori • “Je viens t’annoncer une bonne nouvelle. Mitsui est sur le point de devenir genin de Suna. Et elle aimerait connaitre les  secrets de tes jutsus dokuton. Tu penses pouvoir le lui apprendre ?”

Yoshiko • “Dis moi que c’est pas vrai !!!”

Midori, quelque peu étonnée de la voir énervée • “Hein ?”

Yoshiko • “Elle n’est pas faite pour devenir ninja, son mental ne va jamais résister et la réputation de l’armée va en prendre un sacré coup ! On ne veut pas de tapette ici ! Laisse tomber je ne vais pas hausser le petit doigt pour elle.  Tsss… Tu parle d’une bonne nouvelle…”

Un silence règne pendant plusieurs minutes. C’est la première fois que Midori voit ce comportement chez Yoshiko. D’un côté elle est rassurée que son ancienne élève ait du répondant, mais d’un autre la demoiselle doit écouter ce qu’une jonin lui dit.

Yoshiko • “Bon je veux bien aider la gamine, mais il y a intérêt à ce que le jonin qui devra la supporter soit au moins dix mille fois plus dur que moi. Me suis-je bien fais comprendre ? Pour avoir un mental d’acier, supporter des supérieurs tyrannique c’est la base.”

Midori • “Euh… Ok mais… C’est le kazekage qui décide de ce genre de chose, je ne peux que lui donner ce conseil. Je te remercie pour l’aide que tu vas lui apporter.”

Yoshiko • “Tu me remerciera si elle est entière après son obtention du diplôme. Bon moi j’y vais, je connais son adresse alors je vais aller la chercher et on ira au laboratoire.”

La demoiselle part en sautant de son balcon puis traverse les rues en sautant de toits en toits avant de trouver le bon appartement. “Mouais. C’est un quartier dans lequel la délinquance règne. Pauvre gamine si tu crois que tu vas mener une vie heureuse ici, laisse moi rire.” Elle saute et va sur le rebord de la fenêtre ouverte de l’appartement de la petite Mitsui.

Yoshiko • “Leçon numéro une, toujours faire gaffe à ses arrières. Tu crois vraiment être en sécurité chez toi ? Si j’étais une pimbêche, je t’aurai tiré les cheveux ! Allez bouge moi ton boule, je vais te montrer comment être une parfaite connasse en utilisant du dokuton. Et plus vite que ça !”

La jeune Mitsui ne comprend pas trop mais suit Yoshiko. Elles se retrouvent sur l’un des terrains d’entraînement, le plus isolé de tous plus précisément.

Yoshiko • “Ta bien compris ? Je veux te voir ici à 17h précise tous les jours pendant 1 mois à compter d’aujourd’hui. J’espère que tu es prête à recevoir ma leçon du jour.”

Mitsui • “Hé bien… Oui je suis prête Dokuma-san.”

Yoshiko • “Tsss. On est pote tu peux m’appeler Yoshiko il n’y a pas de souci. Alors… Premièrement il faut que tu réfléchisse à un effet de poison que tu aimerai assimiler. C’est la base, il faut que tu connaisse parfaitement le poison que tu veux utiliser dans tes jutsu, ainsi tu pourra embêter tes ennemis et leur bousiller les castagnettes. J’espère que tu a fais des recherches sur le sujet.”

Mitsui • “Euh… Non.”

Yoshiko • “Imbécile, si tu ne prend pas le temps d’étudier tu n’avancera jamais ! Au pied Mitsui !”

Yoshiko tire sur le bras de la frêle Mitsui puis elle l’emmène au laboratoire. La petite pleure et s’excuse.

Yoshiko • “Arrête de chouiner, un ninja ne pleure pas ! Soit tu deviens kunoichi et tu portes tes boobs, soit tu arrête là.”

En prenant un livre pharmacologique, la jeune femme se tourne vers la gamine.

Yoshiko • “Dans ce monde il n’y a pas de place pour les tapettes. Tu aurais vécu dans le village d’où je viens, tu n’y aurais pas survécu longtemps.”

Mitsui, séchant ses larmes • “Ok…”

Yoshiko • “Bon, voilà qui devrait être simple pour toi. Une liste d’effets facile à mettre en place et qui pourrait embêter un minimum les ennemis. Alors, parmi eux tu as l’effet vomitif, pour faire vomir les ennemis et l’effet laxatif pour leur donner la diarrhée. Un effet respiratoire pour faire s’étouffer les ennemis. Bon alors, je te conseille d’en choisir un seul et l’étudier. Tu viendras me voir demain pour que je t’enseigne ta première technique.”

Mitsui • “Euh… Je.. Je vais prendre le poison vomitif.”

Yoshiko, lui donnant une fiche technique de l’effet vomitif • “Tu vas ce soir apprendre les composants du poison et méditer longuement, je vais aussi aujourd’hui faire en sorte que tu y sois immunisée.”

La chuunin prépare une seringue dans laquelle il y a du vomitif. Elle prend le bras de Mitsui et la vaccine.

Mitsui • “Aie, ça fait mal, pourquoi vous faites ça ?”

Yoshiko • “C’est simple, si tu n’es pas immunisée tu ne peux pas sécréter le poison. Les cobras, eux, sont immunisés contre le poison qu’ils sécrètent. Pour nous c’est pareil mais il faut pour ça que nos corps soient entraînés. Réfléchis un peu avant de poser ces questions. Tu as l’air empotée, ça craint le jour où tu rencontrera ton supérieur. Allez, rentre chez toi. Demain, terrain d’entraînement, à 17h précises. Pas de retard, je compte sur toi.”

Le lendemain, à 17h05. Yoshiko attend Mitsui. “Elle est en retard, ça manque de sérieux.” Mitsui arrive enfin, à 17h10 et voit Yoshiko adossée contre un mur.

Yoshiko • “Explique moi comment ça se fait que tu sois en retard.”

Mitsui • “Euh… Je me suis perdue…”

Yoshiko, après un soupir. • “Il faut vraiment que tu arrête d’être aussi cruche franchement. Bon alors… Ta première technique consiste à empoisonner des personnes en les embrassant.”

Mitsui • “Quoi ?”

Yoshiko • “Exact. Tu me disais avoir été agressé sexuellement à plusieurs reprises. Avec ce jutsu tu pourras inverser la tendance : la personne qui t’embrassera de force s’en mordra les doigts. Pour éviter de te faire peur voici un mannequin que j’ai emprunté à un ami. Tu n’aura qu’à essayer de l’embrasser. Je récupèrerai la salive et je vais l’analyser. Allez, bouge et viens essayer.”

Après plusieurs jours d’essai, Yoshiko peut dire que la petite Mitsui a réussi à apprendre sa technique. Et ainsi pendant plusieurs mois, la gamine a su maîtriser quelques techniques assez faible mais efficace. “Pendant tout ce temps, Mitsui s’est montré persévérante. C’est très bien comme ça. Je pense qu’elle va enfin pouvoir endosser ce rôle de ninja. Elle n’a pas intérêt de me décevoir.” Un jour avant que sa jeune amie rencontre son supérieur, Yoshiko lui a fait remarquer que le haik n’est pas une tenue conçue pour les combats de ninjas. Cependant Mitsui n’en a fait qu’à sa tête donc Yoshi a abandonné la conversation. Mitsui lui a ensuite promis de se montrer courageuse et forte comme elle, avant que les deux filles se séparent.

Pendant un long moment, notre protagoniste a accompli quelques missions et a effectué plusieurs remplacements à l’hôpital. Durant ces missions, Yoshiko a remarqué les comportements parfois odieux, égocentrique et exécrable des aristocrates. Au fond d’elle, notre héroine est dégoûtée de les servir. Cependant, elle prend sur elle et prend soin d’accepter et de réussir les quêtes avec brio sans se plaindre.

Récemment, en fin d’après-midi, sur le terrain d’entraînement de Suna, les seules personnes étant présentes sont Hazama Mitsui et Dokuma Yoshiko. Il s’agit d’une petite rencontre plutôt sympathique.

Mitsui • “Dites, Yoshiko-san. J'ai retrouvé ma sœur il y a un moment. Elle est prostituée dans une grotte étrange.”

Yoshiko • “Ne me dis pas que tu vas te prostituer pour aller avec elle ? Petite folle.”

Mitsui • “Euh et bien non… En fait, j'ai été en mission avec monsieur Takeda, et nous sommes allés dans une grotte qui sert de marché noir. J'ai été seule pour chercher deux hommes qui ont voulu provoquer un attentat dans un restaurant.”

Yoshiko • “Ah oui, ceux à qui mes collègues ont tiré les vers du nez. Ils croupissent en prison actuellement.”

Mitsui • “Ils ont dit un truc étrange pour essayer de renier leurs fautes. Ils ont dit que l'ordre de l'ombre écarlate leur a demandé de faire ça. Mais je n'y ai pas cru, j'ai pensé qu'ils ont voulu faire passer ça pour…”

Yoshiko • “Ah oui ? Intéressant, ils n'ont pas du tout parlé de ça quand mes collègues les a interrogé. Tu ne me mens pas j’espère.”

Mitsui • “Hé bien… Euh…”

Yoshiko • “T'inquiètes pas, c'est mieux comme ça. C’est une légende qui se raconte entre jonin donc ne t’en fais pas, ils ont dû entendre cette bêtise et ont tenté de construire un mensonge mal foutu. Ton supérieur a dû s’en rendre compte et a fait taire les deux imbéciles sur ce sujet.”

“Si jamais cette histoire d’ordre se sait du grand public, les civils vont paniquer, il pourrait y avoir des émeutes. Si elle est au courant, alors… elle est peut-être en danger. Son supérieur ne lui a rien dit et je sais qu’il vaut mieux ne pas divulguer ces informations. Donc autant que je lui mente.”

Yoshiko • “Bon. Ton entraînement est terminé. Tu te débrouille bien. Sois prudente quand tu rentre chez toi surtout. Avec la vague de villageois de Kiri qui viennent, il est possible que certains d'entre eux soient des espions de l'actuel Mizukage. Sachant que tu es une novice et que certains d'entre eux connaissent ton visage tu serai une cible idéale.”

Mitsui • “Oui, merci, bonne journée !”

Yoshiko laisse partir l'adolescente. À la sortie du laboratoire, elle se pose contre un mur. La douce nuit s’abat sur la ville. La brise fraîche du soir fait du bien à la jeune femme. “Je n'ai pas d'information sur l'ordre de l'ombre écarlate. Je n'ai eu vent de ce nom que de la part de Kinoshita-sensei. C’est parti d’une plaisanterie qu’elle m’a faite au sujet de ma grande curiosité, me disant un truc du genre : Oh et bien, fais attention à ne pas trop fouiner dans le passif des criminels sinon l’ordre de l’ombre écarlate viendra t’engloutir. Après lui avoir demandé d’où elle tire ceci, en pensant qu’il s’agit d’un groupe fictif d’un livre que je n’ai jamais lu, elle m'a dit que peu de gens connaissent ceci et il ne s’agit, comme elle, que des Jonin de Suna. Je ne peux pas en savoir davantage en temps que Chuunin et je ne peux en parler à personne, cette information doit être gardée secrète.” Yoshiko marche et rentre chez elle. Meisho l'accueille comme il se doit, avec de doux miaulements et de doux ronrons.

Yoshiko • “Mais oui mon chéri, maman est là. Tout va bien mon chou ? Moi oui t'inquiètes pas. Viens voir maman.”

Yoshiko caresse le ventre de son chat des sables et lui lance une balle pour qu'il joue avec. Après ça, elle mange une salade avec de la laitue et des tomates. Ensuite, elle s'assoit sur le rebord de son balcon, admirant le ciel étoilé. “J'espère réussir à me reposer cette fois.” Une légère brise caresse sa peau. La rue est si calme la nuit. Admirant la beauté de la nuit, la jeune femme sursaute en entendant quelqu'un sauter sur son balcon.

ninja lambda • “Dokuma-san. Nous avons besoin de vous interroger sur quelques points. Venez avec nous.”

Yoshiko • “Bien.”

Yoshiko n'a pourtant rien à se reprocher. Elle suit le ninja en question et se retrouve dans une salle d'interrogatoire.

Interrogateur • “Bonjour mademoiselle. Il est dit que vous avez rencontré Hazama Mitsui aujourd'hui.”

Yoshiko • “Oui. Je l'ai entraîné aujourd'hui au laboratoire sur des jutsus de poison. Nous nous sommes quitté par la suite et nous sommes partie chacune de notre côté.”

Interrogateur • “Est-ce que Hazama vous a parlé de chose étrange comme des envies de suicide ? Comment se comportait-elle ?”

Yoshiko • “Hé bien, elle m'a paru totalement normale aujourd'hui, elle m'a parlé de sa mission durant laquelle elle a tenu compagnie à des villageois de Kiri et qu'elle a hâte de les revoir pour savoir s'ils vont bien. Elle a eu le sourire aux lèvres et elle a été très attentive à ce que je lui ai raconté. Puis-je vous demander pourquoi avez-vous besoin de ces informations ?”

Interrogateur • “Merci pour votre réponse, Dokuma. Pour répondre à votre question, ce soir nous avons trouvé le cadavre de Hazama Mitsui. D'après l'enquête sur place, une bouteille de saké et une boîte de somnifères vide sur son balcon ont été retrouvés et la demoiselle a chuté du balcon de son appartement.”

Un silence pesant règne sur la pièce. Yoshiko essaye tant bien que mal de garder son calme. Elle visualise la scène d’horreur que les personnes ont pu voir. Son interlocuteur est compatissant, comprenant que la demoiselle se sent maintenant mal à l’aise.

Interrogateur • “Toutes nos condoléances, Dokuma.”

Yoshiko • “Merci de m'avoir prévenu, monsieur. Vous pensez qu'il s'agit d'un suicide ? Elle ne m'a rien dit… Je n'ai pas remarqué de comportement pouvant montrer les prémices de son acte, à moins qu'elle aie décidé d'agir sur un coup de tête. Au fait, mon professeur de psychologie a dû faire mention de sa pathologie un peu borderline avec des épisodes de dépression chronique dans un rapport que j’ai donné au professeur de l’académie afin que le dossier donné au supérieur hiérarchique direct de la demoiselle soit complet.”

Interrogateur • “Nous pensons aussi qu'elle a décidé d'en finir dans la soirée lorsqu'elle était seule. Nous avons lu le rapport de votre professeur de psychologie. L’affaire est donc classée. Vous pouvez partir. Rompez.”

La demoiselle part en compagnie du ninja l'ayant accompagné. “Hazama. Pourquoi as-tu agis de la sorte ? Je croyais qu'avec Takeda, tu aurais la volonté d'être meilleure et forte psychologiquement. C'est ce que tu m'avais dis. Tu n'as pas tenu ta promesse.” La miss rentre chez elle, se pose sur son lit et réfléchit quant à la situation. Avant de s'endormir, elle pense ceci : “En fait, tu n'aurai jamais dû être ninja. Voilà où ça t'a mené. Petite sotte.” Notre protagoniste s’est remis rapidement du décès de Mitsui, en ayant été chamboulée uniquement le jour durant lequel la miss a entendu la nouvelle. Cela dit, suite à plusieurs discussions avec le chef de la section interrogatoire, il est clair que Yoshiko doit s’entraîner davantage à observer le langage non verbal des personnes. Aussi, elle a une piste par rapport à ses aptitudes de ninja, c’est à dire ce à quoi elle va s’attarder lorsqu’elle aura du temps pour s’entraîner.

Une semaine après les funérailles, durant une nuit de nouvelle lune, au cimetière, sur la tombe de Hazama Mitsui, une femme au long manteau noir ouvert, montrant un bandage blanc autour de la poitrine, d'un jeans gris, de sandales grisâtres, une femme masquée se recueille. Ce masque est blanc, aux traits noirs faisant penser à des croix. La femme masquée est pensive, son déguisement cachant son identité.

“Bonsoir, Hazama. Je suis le chef du gangster X’Mijime. Ceci est notre première et dernière rencontre. Tu as voulu devenir une esclave de ces aristocrates et ton manque de force mentale t'a tué. Combien de personne sont mortes en ayant voulu servir ces riches personnes ? Combien de personnes innocentes souffrent de leur pauvreté ? Combien de sale gosse de riche se montrent supérieurs aux autres d'une manière odieuse ? Hazama, tu as été une fragile petite merde. Tu as osé te laisser écraser par ces êtres remplis d'immondices. Tu m'a déçu. Bref. Repose en paix, petite âme fragile.”

Puis, la femme masquée disparaît sans laisser de trace après avoir prié sur cette piètre tombe. Qui sait ce que prépare cette créature féminine n’apparaissant que les nuits de nouvelle lune. Peut-être que quelqu’un en saura davantage sur ce qui semble être une légende urbaine.

Et toi, le joueur ?

• Origine de l'avatar utilisé • Original Character by Mizenfeia
• Pseudonyme • Mizenfeia
• Sexe • Féminin
• Passions • Extermination massive des joueurs de type "Grosbill", "Gandalf" et "Apolon".
• Découverte du forum • Recherche sur différents Top-Site.
• Reroll ou DC ? • Reroll de Hazama Mitsui.
• Votre impression • Un forum qui renaît de ses cendres, parfait pour reprendre le roleplay Dans l'univers fantastique des shinobis.
• Signature du règlement • Lu et approuvé
• Un mot à ajouter ? • Vous, joueurs, amusez vous à vous mordre les doigts en jouant avec moi. <3


Code by Mizenfeia


Dernière édition par Hazama Mitsui le Sam 30 Mai - 10:01, édité 14 fois
Revenir en haut Aller en bas
Dokuma Yoshiko
Chûnin Aspirant de Suna
Chûnin Aspirant de Suna
Dokuma Yoshiko


Messages : 64
Date d'inscription : 09/01/2020
Age : 25
Localisation : Sunakagure no Sato

Feuille de Personnage
Réputation: 87
Rang Ninja: B
PE (Disponibles): 8

Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Vide
MessageSujet: Re: Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma   Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Icon_minitimeVen 29 Mai - 14:13

Bien le bonjour. Présentation terminée et faite en deux post. Bonne lecture très chers petits joueurs. <3
Revenir en haut Aller en bas
Jigoku Kazuo
Genin Supérieur de Kiri
Genin Supérieur de Kiri
Jigoku Kazuo


Messages : 417
Date d'inscription : 09/05/2019

Feuille de Personnage
Réputation: 74
Rang Ninja: C
PE (Disponibles): 200

Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Vide
MessageSujet: Re: Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma   Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Icon_minitimeSam 30 Mai - 10:09


Tout d'abord, bonjour et re-bienvenue sur Naruto Origin ! Je crois que tu devrais écrire encore plus petit... blague à part, c'est difficile à lire comme ça, donc pour les RP faudra ajouter quelques pixels Wink

○ Par où commencer ? La description est fournie et a presque des airs de prologue à cette histoire, une histoire où il y a d'ailleurs beaucoup de blabla... et c'est dommage ! L'idée d'intégrer la mort de Mitsui pour "passer le relais" avec ce nouveau personnage était bonne, comme cette histoire d'ordre secret d'ailleurs, mais on a surtout du dialogue et par conséquent ça manque cruellement de détails par endroit. Hormis ce point, c'est bien écrit et c'est sobre, sans plus de détails on reste dans quelque chose de simple, mais la simplicité c'est toujours efficace.

En résumé, bonne présentation dans l'ensemble. Pour ce qui est des détails du Hiden c'est à développer du côté des Fiches Techniques, je valide le Dokuton évidemment, mais les détails seront à peaufiner ultérieurement. Rien de plus à dire, si ce n'est que tu peux maintenant passer du côté des Fiches Techniques et du Suivi de Personnage. Bon retour parmi nous !


Revenir en haut Aller en bas
https://naruto-origin.forumactif.com/
Contenu sponsorisé




Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Vide
MessageSujet: Re: Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma   Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Il était une fois... ✘ Présentation ✘ Yoshiko Kaneko Dokuma

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Naruto Origin :: Prélude :: Présentations :: Présentations Validées :: Suna-