Nom : Akame
Prénom : Seiko
Age : 25 ans
Sexe : (F)
Grade :Jônin aspirant
Rang : A
Capacité Spéciale : Haiton " l'art de maîtriser la cendre"
Style de Combat : Polyvalent
Spécialité : Kekkei Genkai /Ninjutsu / Bukijutsu / Taijutsu /
Affinité : Haiton/ Katon / Doton / Raiton
Village : Konoha
Nindo : "L'individu esseulé se meurt, le groupe, lui, prévaut"

Description du Personnage : La première impression lorsqu'on rencontre une personne est très souvent véridique. Son apparence, les quelques paroles échangées, son attitude, tout semble se graver dans la pierre qui est notre esprit. Pourtant, il faut parfois s'attarder plus longuement pour saisir la véritable nature de l'être qui nous fait face. C'est pourquoi nous allons parler un peu plus en détail de Seiko :

Tout d'abord, les deux traits les plus distinctifs de la jeune femme qui marque sans commune mesure ceux qu'elle peut côtoyer : sa chevelure sanguine ainsi que son regard rougeoyant.
D'amusant ragots laissent sous-entendre une ressemblance effarante avec le clan Uzumaki sur une question capillaire, il est même parfois question d'un lien de parenté avec ces derniers.

Tout est encore sujet à débat aujourd'hui.

Pour revenir au sujet qui nous intéresse, la jônin possède donc une crinière relativement imposante et d'un rouge très prononcé tirant légèrement sur le foncé. Très attaché à ce symbole de sa féminité, elle y prête une attention toute particulière.

Son regard-lui, très souvent comparé à feu le clan Uchiha et leur sharingan.
Une confusion qui régna pendant très longtemps pendant la première grande guerre des shinobis.
La prunelle étincelante faisant miroiter la mort pour leurrer les adversaires crédules. Une supercherie très utilisée par les membres du clan Akame à cette époque.
En de dehors de cet aspect de simples ressemblances, il n'est pas question d'une hypothétique capacité particulière.

Simple regard de braise qui peut surprendre. Ce dernier appui bien souvent le faciès rude de Seiko, principalement lors d'affrontements.
En parlant de son visage, on peut y déceler à la fois, rigidité et douceur. Des traits fins marquant un profil dépourvu des affres du combat : simple telle une rose dont on aurait oublié de retirer les épines.

D'une manière plus généraliste, la demoiselle mesure un mètre soixante-six pour un poids de ... Je pense qu'il n'est pas très sage de répondre à cela. Mais, pour ne pas entrer dans le vif du sujet nous dirons qu'elle à une silhouette fine et élancée, marquée par des traits féminins charmeurs.
Ne vous laissez pas berner par son côté fluet, Seiko bénéficie belle et bien d'une force et d'une vélocité importante.
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La personnalité de la jeune femme est haute en couleur et parfois difficile à saisir, même pour ses proches. Il est indéniable de noter qu'elle peut faire preuve d'une bienveillance admirable dans son entourage. Une personne sur laquelle on peut aisément se reposer.
Elle s'aventure même parfois sur les chemins tortueux de l'humour, maladroite certes, mais comique. L'entraide à ses yeux est un moteur et même son nindo, une philosophie de vie qu'elle n'est pas prête d'abandonner même dans les pires moments.

Seiko se montre également ambitieuse, jamais à l'abri de pousser ses limites au-delà du raisonnable pour se dépasser. Se prouver dans la continuité qu'elle est digne de son clan.

La jônin attache beaucoup d'importance également aux traditions, quelles soient martiales ou plus contemporaines. Appréciant participer aux divers festivals ou commémorations de son village natal.
Le courage et la pugnacité font également partis de ses qualités ce qui n'éloigne pas son esprit d'analyse. Réfléchit elle saura prendre l'avantage le moment venu, mais également préférer une retraite qu'une défaite inutile.

Tout cela dépeint un portrait somme toute idyllique, mais la rousse a aussi sa part d'ombre.

La franchise est souvent une vertu à double tranchant et Seiko manie parfois la vérité comme son sabre : Tranchante et incisive. Rarement elle utilisera des faux-semblants pour évoquer un sujet qu'elle estime nécessaire.

En ce qui concerne son enseignement, malgré sa compréhension, elle peut parfois faire preuve de sévérité et se montrer autoritaire. Généralement cette situation se produit quand les élèves ne sont pas suffisamment assidus, dissipés ou insolant. Ce genre de comportement, malheureusement, fait naître en elle un souvenir douloureux qu'elle tente d'oublier depuis maintenant plusieurs années.

Cette fermeté représente l'écho d'une souffrance refoulée, mais bien présente. Finalement, n'est-ce pas tout simplement une preuve de son humanité ?
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Pour terminer nous allons parler des habitudes vestimentaires de cette chère Seiko.

Quand elle ne porte pas la tenue réglementaire des ninjas de Konoha, elle laisse son côté femme légèrement prendre le pas sur ses habitudes. Une jupe longue fendue de couleur sombre couvrant la majorité de ses jambes, sculptant son gâble et s'arrêtant aux mollets.

Un obi aux teintes plus vivaces vient ceindre les hanches de la demoiselle, marquant ses manches.
Pour le haut il s'agit d'une simple tunique à manches courtes.
Cette tenue vestimentaire, comme toutes les autres d'ailleurs, est agrémenté d'une ombrelle semblant banale : grave erreur.

Originalité meurtrière, le manche de cet objet d'agrément est en réalité un fourreau contenant le chokuto de Seiko ( sabre à lame droite sans garde) qu'elle manie avec une grande aisance.


Histoire du Personnage :


L'histoire se souvenait sans difficulté des illustres clan Senju et Uchiha, fondateurs du village caché de Konoha. Mais dans l'ombre, d'autres groupes avaient eux aussi versé leurs sangs.

Adversaires des porteurs du sharingan aux côtés des utilisateurs du mokuton, les Akame se distinguèrent à de nombreuses reprises, grâce à leur Kekkei genkai, lors des différents affrontements qui changèrent la face du monde connu.

Cependant, à la fin de la première grande guerre ninja, leurs nombres avaient drastiquement diminué à tel point que le clan menaçait de s'éteindre. Ce problème fut rapidement réglé par une démographie repartant à la hausse, la paix n'était pas étrangère à cela.

Le clan participa à l'édification de ce futur modèle pour les autres pays, fière d'apporter leur contribution pour une idéologie nouvelle.

Loin de la brutalité des combats.

Loin de la souffrance engendrée par la perte.

Oui, les Akame, après des années de luttes aspirèrent à la paix, souhaitant voir leurs rares enfants grandir en toute quiétude. Un souhait qui se réalisa pendant quatre-vingt-quatre années jusqu'à ce que le monde s'embrasa à nouveau. Les guerres se succédèrent, apportant de nouveaux belligérants, mais aussi de nouvelles atrocités. Le spectre de la cruauté des hommes ne semblait pas vouloir cesser de planer sur ce monde saigné à blanc.


La troisième grande guerre des ninjas faisait toujours rage avec une extrême férocité, mais dans cette ambiance chaotique, naquit une enfant qui porta le prénom de Seiko. Notre protagoniste avait vu le jour au sein du clan Akame de Konoha, solidement établit depuis plusieurs siècles. Cette naissance, aux yeux des parents reconnaissants, était pour eux le signe futur d'une paix plus que souhaitée. Le destin, capricieux, accorda cette faveur une année plus tard.

La jeune fille grandit alors dans un climat moins délétère, plus prompt à jouir d'une existence paisible et emplit d'innocence.

Cette nouvelle pousse n'était en rien différente des autres enfants du village, elle s'appropriait la vie, parfois avec maladresse, mais sa curiosité était touchante. Son géniteur, un jônin vétéran, la regarda s'épanouir avec tendresse. Pourtant, les années passèrent et il était grand temps de l'amener progressivement sur la voie du shinobi.


Le nourrisson avait laissé sa place à une jeune fille, sa chevelure flamboyante captivait les regards, attisant également les suppositions fantaisistes. Les balbutiements de jadis avaient cédé leurs places à une attitude plus affirmée, conséquence d'une éducation riche prônant l'enrichissement personnel. Son parcours au sein de l'académie était l'expérience la plus enrichissante jusqu'ici, un lieu d'apprentissage et de connaissance. Cependant, elle apprit une chose essentielle : l'entraide et la camaraderie. Seiko était une aspirante douée, c'était incontestable. La manipulation du chakra et par conséquent, le Ninjutsu était son domaine de prédilection.

Le taijutsu en revanche ...

Frêle encore à cette époque, la jeune rousse éprouva bien des difficultés à maîtriser ses capacités physiques. Sous l'effet des railleries incessantes de certains de ses camarades, elle commença sérieusement à douter de son potentiel. Mais tout cela était sans compter sur deux jeunes garçons. Sans qu'elle ne le sache encore, ils allaient devenir ses amis les plus proches et donner corps à son nindo.


L'académie était déjà un souvenir lointain dans l'esprit de Seiko. Elle se remémora son apprentissage, ses rencontres et ses désillusions, mais l'appui de ses nouveaux camarades la rendit plus forte. Les difficultés n'avaient pas disparu, mais aujourd'hui elles semblaient bien moins insurmontables. Avec fierté, le bandeau des shinobis trônant au sommet de son front, elle regarda derrière elle. Un sourire malicieux habillait son visage, une conviction renouvelée la poussa dans un élan que rien ne semblait pouvoir arrêter.

Genin du village de Konoha.

Elle était affectée à l'équipe numéro quatre, en compagnie Watanabe Shiiro et Satori Daiji, les deux jeunes garçons qui l'avaient soutenu à l'académie. Shiiro était un véritable boute-en-train, il dégageait une aura irrésistiblement amusante. Daiji lui était bien plus posé, mais d'une bonté admirable. La fine équipe disposait d'un mentor de choix en la personne de Takashi Akihira.

C'est un jeune homme de treize-ans leur aîné, simple et motivant, il était également reconnu pour ses capacités.

Lors de la première rencontre avec ce nouveau sensei, la traditionnelle présentation fut demandée. Un rituel immuable permettant par un bref échange d'apprendre à connaître l'autre. Quand le tour de Seiko arriva, la jeune fille se prononça à haute et intelligible voix.

- Je me nomme Akame Seiko. Mes loisirs sont ... « la jeune fille réfléchit quelque instant » la lecture, les commémorations de mon clan et ... l'art ninja je crois ...

- Ce que je déteste le plus, les personnes irascibles, la trahison et le taijutsu !

Le jonin semblait surpris dans un premier temps avant d'afficher un léger sourire. Les deux autres genins n'étaient pas en reste. La jeune fille bougonne, reprit.

- Bref ... pour mon rêve, je souhaite devenir une Kunoichi aussi accomplie que mes ancêtres.

Une main vient étreindre l'épaule de la rousse et froisser quelque peu son vêtement. Surprise, elle détourna son visage et fit face à une mine pleine de gaîté : il s'agissait de Shiiro.

- On va tout faire pour t'aider à accomplir ton rêve ma vieille j'en fais le serment !

L'insouciance et l'enthousiasme criant du jeune garçon la fit brièvement sourire, ses joues s'empourprèrent.

- Merci ...




Le sud de Konoha était en proie à un groupe de brigands particulièrement tenace et il était grand temps que cela cesse. L'équipe Takashi, anciennement la numéro quatre, suite à la promotion des trois compères au rang de Chuunin, fut envoyé pour mater ces troubles-fêtes.

Seiko était devenu une jeune adolescente talentueuse, la maîtrise de son Kekkei genkai et son Ninjutsu progressait à vive allure. Elle n'était toujours pas très à l'aise avec le corps-à-corps contrairement à Shiiro et Daiji, mais elle maîtrisait désormais plus que les bases.

Le petit groupe en infiltration devait rejoindre une position propice à la prise d'informations sur le campement des bandits. Camouflée par la flore et à l'affût, le silence était palpable, seule la faune était en mesure de rompre cette quiétude toute passagère.

Les ordres donnés par leur Sensei furent très clair. Patienter, le temps qu'il puisse créer une diversion pour attirer les gardes en faction loin de l'entrée principale, ensuite, lancer l'assaut.

Effectivement, le camp était vaste et bien gardé.

Akihira afficha la mine sérieuse des situations délicates, un faciès que Seiko et ses camarades ne connurent que trop bien.

Une volute de fumée.

Quelques feuilles mortes se mouvant sous l'effet de l'air.

Le Jonin a disparu.

Placée légèrement à l'écart de ses camarades pour couvrir un angle plus important, la chuunin scruta les environs immédiats du campement. Bien camouflée derrière d'épais fourrés, elle ne comptait pas moins d'une dizaine d'hommes patibulaires vacant à leurs occupations. Pourtant, la rousse était consciente qu'il ne s'agissait que la partie immergé de l'iceberg, la prudence était de mise. Il ne s'agissait pas de nukenin autrement plus dangereux qu'un groupe de pillard en maraude, mais le nombre ne jouait pas en leurs faveurs.


Toujours aucun signe du chef d'équipe, l'inquiétude et l'impatience gagnaient lentement le groupe.

Soudain, un cri retentit, son intensité et son timbre rappelant celui d'un enfant.

Les prunelles rougeoyantes de Seiko se placèrent sur la scène toute proche. Elle perçut alors une scène la faisant bouillir de l'intérieur. Un des malandrins violentait sans vergogne un jeune garçon, alors que son père gisait non loin.

Shiiro, plus éloigné fut témoin également de cette cruauté abjecte, mais dans son fort intérieur, quelque chose d'autre l'inquiétait. Il voyait sa partenaire, trépignant, tel le félin prêt à bondir sur une proie insouciante. Oh non, ce n'était pas l'appel du sang qui la motivait, il ne sut que trop bien le côté instinctif de la rousse concernant les personnes vulnérables.

Dans un chuchotement approximatif, il tenta de faire revenir son amie à la raison.

- Ne déconne pas Seiko, on va se faire repérer, tiens toi au plan ...


Inutile, le regard de la jeune femme était déjà perdu dans les méandres d'une rage à peine contenue.

Elle leva sa main, positionna ses doigts tout en prononçant quelques mots.

- Haiton, Hai no yari ...


Des pellicules noirâtres se formèrent autour de la main de la chuunin, crépitant avec faiblesse.

L'accumulation des particules de cendre donnèrent bientôt naissance à une lance de taille conséquente, solide et sombre. L'objet lévitait au-dessus de la paume ouverte de sa créatrice, n'attendant que son ordre mortel pour frapper.

C'est à l'instant ou le barbare allait à nouveau faire usage de la force sur le garçonnet que Seiko, d'un mouvement ample, envoya le projectile sur sa cible. Fendant l'air à toute vitesse, le pieux se ficha dans l'épaule de l'homme, la traversant de part en part. La précipitation aveugle dont avait fait preuve la kunoichi allait sans doute conduire toute l'équipe au désastre.

Un hurlement gutturale retentit, se propageant dans la forêt comme le déchirement d'un silence presque paisible. Le bandit se retrouva prostré au sol, gémissant de douleur et incapable de se mouvoir. La rousse aux yeux de braises, toujours à sa position initiale, se munit alors d'un kunai dans sa main droite et l'autre qu'elle plaça entre ses dents.

Sans même un regard pour ses comparses elle effectua un simple signe d'ordre militaire pour leur indiquer son intention. Cette dernière indiquait qu'elle allait attaquer par le flanc droit, leur laissant bien entendu le centre. Shiiro et Daiji affichèrent une mine déconfite, mais ils étaient prêts eux aussi à en découdre, peu importe la maladresse évidente de leur amie.

L'Akame se propulsa hors de la végétation, pour finir par atterrir sur une bande de terre meuble, délimitation du chemin qui jalonnait la vaste étendue verdoyante.

Mais soudainement, une lumière vive traça les contours de la jeune femme qui eut à peine poser la plante de sa botte. Il s'agissait d'un parchemin explosif fort bien dissimulé.

- Shimatta! S'exclama Seiko, se rendant compte du danger.

Bientôt la silhouette féminine disparut dans un éclair aveuglant. L'explosion puissante souffla les environs immédiats de la zone, la détonation finit alors d'alerter tout le campement.

Les deux chuunins avaient par chance esquivé la zone piégée, mais déjà ils furent au contact de l'ennemi, n'ayant guère le temps de remarquer le sort peu enviable de leur camarade.

Le combat était porté également à l'arrière du bivouac, sans doute précipitamment par le Jonin qui donna enfin signe de vie.

Les éclairs enflammés n'avaient sans doute laissé que peu de chance à la jeune rousse impatiente, mais quand le feu se dissipa, aucune présence de corps carbonisé : seule, une bûche décharnée figurait parmi les victimes du piège sournois.

Plus loin, à une bonne dizaine de mètres, Seiko était genou à terre, ses mains flirtant avec le sol. Haletante, des gouttes de sueur perlèrent de son front alors que les mèches de sa chevelure se murent sous le caprice du vent présent. Elle avait échappé de justesse à la détonation, tout cela grâce à un Kawarimi no Jutsu : une permutation.

Son état n'était pas totalement dû au fait qu'elle avait frôlé de peu la mort, non, elle se rendait compte qu'elle enchaîna coup sur coup les erreurs.

La frustration gagnait l'Akame, mais elle n'eut guère le temps de s'apitoyer sur son sort.

L'enfant et son père, sans doute de simples voyageurs étaient toujours en danger et déjà un autre bandit se présenta au chevet de son comparse blessé. Avec toutes les peines du monde, la jeune femme reprit alors possession de ses moyens, s'élançant avec souplesse vers son nouvel adversaire.

Plus tard, tout était terminé. Le silence reprit sa place avec une certaine morosité.

Seiko avait vaincu son adversaire, mais dû faire usage de taijutsu pour parvenir à ses fins, l'enfant étant encore trop proche pour se permettre le ninjutsu.

Une fois sauf, les deux individus partirent en direction de Konoha et la jeune chuunin se précipita dans le campement où un spectacle macabre l'attendait.

Un monceau de corps inanimés regroupé gisait au centre, les cicatrices de la bataille récente se distinguaient avec aisance. Shiiro, accompagné de Akihira discutaient alors qu'une silhouette était étendue sur le sol, de faibles mouvements étaient perceptibles. Il s'agissait de Daiji, modérément blessé. Ce dernier, malgré une vive douleur tenait à rassurer son équipe avec maladresse. Il n'en fallait pas plus pour que Seiko se précipite à son chevet, étreignant sa main fébrile avec les siennes.

Quand les premiers soins furent apporté au blessé, le jonin emmena son ancienne élève à l'écart pour des explications.

- Seiko, Shiiro m'a tout raconté, je comprends ton geste, il est noble, mais notre mission malheureusement prime, car elle impact plus de vies. Je sais que cela semble hypocrite, mais ne pas respecter les directives et se montrer impulsif peut avoir de graves conséquences.

La jeune femme fuyait le regard de son sensei, se sachant coupable et inexcusable, elle trouva néanmoins la force de répondre.

- Je suis consciente de tout cela sensei, mais je ne pouvais pas rester passive alors que cet enfant et son père allaient se faire assassiner sous mes yeux par cette crapule. Je suis devenu Kunoichi, car mes ancêtres faisaient toujours passer les autres avant leur propre personne et ...

Akihira soupira, coupant de ce fait l'explication de la chuunin.

- Je ne te blâme pas d'avoir porté secours à ces personnes Seiko, mais ton geste a eu des conséquences sur une autre personne que toi-même dans l'immédiat. Nous sommes une équipe, les décisions des uns peuvent se répercuter sur les autres, nous nous devons l'entraide, ce n'est qu'à ce prix-là que nous pourrons réussir et aider tout le monde. Il faut penser avec ta tête et non avec ton cœur dans ce genre d'instant.

La rousse affichait une mine légèrement agacée, mais la vérité émanait bien des paroles sages de son formateur. Rompant la discussion tout en ayant pris conscience de ses actes, Seiko alla s'excuser auprès de son camarade blessé avec sincérité. Ce dernier n'était pas du genre à s'offusquer pour si peu, et tous rentrèrent à Konoha sain et sauf après cette périlleuse mission.


Bien des années passèrent après l'incident de la forêt du sud. Tout le monde ne parlait plus que du pacte de non-agression entre trois des grands villages ninja dont faisait partie Konoha. La fragilité de ce dernier avait été mise à rude épreuve, mais tout cela semblait trouver son épilogue avec la réunion exceptionnelle des cinq Kages à Kusa. L'avenir du monde connu se jouait peut-être en ce moment même. Seiko, après ces dix années, s'était métamorphosée, aussi bien physiquement que mentalement. La jeune pousse impulsive avait laissé sa place à une rose réfléchit et patiente.
Elle n'était plus chuunin depuis longtemps, mais bel et bien Jonin. Cette promotion s'était accompagnée d'une véritable prise de conscience pour son avenir et l'importance de l'entraide, mais également des devoirs qui lui incombaient.

Une équipe allait bientôt lui être assignée, une responsabilité énorme lui faisant repenser à son parcours, ses déboires et ses réussites.
Au sommet des visages de pierre du village de Konoha, elle observait fièrement cette agglomération qui avait prospéré. Le souvenir de ses ancêtres la fit sourire, Seiko n'oubliait pas.
Elle était bientôt rejointe par ses trois vieux compagnons sur cette corniche à la vue imprenable.
Heureuse et fière, elle trinqua avec ces derniers au son du choc des coupelles de saké dans une ambiance bon enfant.

L'aventure ne faisait que commencer.

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Avatar : "Tsubaki Akame" de Tsurugami  

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