Nom : Orochi
Prénom : Daisuke
Age : 30 ans
Sexe : Homme
Grade : Indépendant
Capacité Spéciale : Capacité berseker : Daisuke possède la capacité d'être plongé dans un état dis berserker. Dans cet état il ne ressent plus de douleur et s'enrage plus facilement comme un état second ou le personnage change totalement de personnalité. Egallement cette capacité lui permet de transformer la rage en puissance ainsi que de pouvoir se munir de la douleur et des dégâts subit pour les rendre coup pour coup.
Style de Combat :
Spécialité : Kenjutsu
Affinité : N/A
Village : Kiri
Nindo : (Facultatif)

Description du Personnage : Que dire de Daisuke... À nos yeux, il fut et restera un enfant prodige qui se démarque largement par son caractère, si vous voulez mon humble avis. Un caractère rebelle au premier abord, qui vous découragera bien vite si vous ne savez faire preuve de patience à son égard. Son impétuosité, son impulsivité, furent par le passé la base de son existence. Nous lui avons inculqué, avec sagesse, à combattre son naturel fonceur et sa naïveté aberrante. Un naturel qui a tendance à revenir bien souvent, je ne le crains.  

Toutefois, cela ne l’empêche pas de faire preuve de discernement. Avec les années, nous avons apprécié le voir grandir dans notre communauté réduite, aiguisant ses sens moraux pour qu’ils deviennent aussi tranchants que son sabre. Il nous a alors montré la passion, la bonté, et le sens de la justice qu’il possédait. En parallèle d’une méfiance proportionnelle envers les étrangers. Et d’un certain froid que nous ne pouvions que comprendre tandis que le reste du monde semblait, à ses yeux, nous rejeter, avec une ardeur chaque fois plus forte. Il a mis du temps à comprendre...

Lorsqu’il eut appris la vérité, sa méfiance devint curiosité et sa soif d’apprendre s’éveilla, de même que son sens critique et étrangement, son sens de l’humour, parfois léger, subtil, et à d’autres moments, moins... raffiné. Il commença à voir le monde sous un angle différent, jusqu’à philosopher sur lui-même, ou bien sur nous, en tant que personnes, en tant que famille, et en tant que Clan. Aussi, avant que j’oublie, évitez de l’énerver. Son naturel risquerait de revenir...

Par contre, je ne m’étalerais point sur son intérêt pour les femmes. Cela fait partie de son caractère après tout. Mais mon instinct se veut rassurant. Il n’est pas comme le célèbre Jiraya. Le désir de mon Fils, c’est de trouver, pour son esprit et son cœur, un havre de paix, et un héritage à laisser en ce monde...  

Pour être honnête, j’ai bon espoir pour lui de réussir. Comme je viens de vous le dire, c’est un homme digne, mais son physique n’en est qu’à la hauteur de sa dignité. À l’heure où j’écris ces mots, mon cher Daisuke atteint sa 30e année, et force est de constater que c’est un beau jeune homme. Ses cheveux noirs, coupés courts, rasés sur les côtés, ainsi que son teint légèrement pâle, font ressortir le puissant bleu azur de son regard où de légères pointes de vert se font ressentir. Selon Yumi, ses traits fins sont un atout pour séduire. Et les cicatrices qu’il arbore, vestiges du passé, renforcent sa masculinité. Les entraînements variés lui ont offert vigueur et agilité. Il compte sur sa vitesse et sa rapidité. Ce n’est pas une armoire. C’est une tige de bambou d’un mètre quatre-vingt-quinze qui se dresse devant vous. Avec des épaules larges pour sa carrure légère, il pourra aussi vous surprendre par sa force.

Le tout caché sous une armure dont j’ai moi-même créé le design. Pour le rendre dynamique mais agressif sans sacrifier la liberté de mouvement et offrant une résistance moyenne. Tel un démon, il saura vous surprendre et vous effrayer par sa démarche calme et silencieuse. La Mort ne l’effraiera point. Il la représentera pour vous si vous ne faites guère attention. Sinon, il ne sera qu’un fantôme, un songe, et peut-être même une illusion... Voilà ce qu’il est pour les pires d’entre vous. Pour les autres, il ne sera qu’un voile de Mystère...

Histoire du Personnage :  

Maintenant, je vais éclaircir certaines zones d’ombre en vous racontant l’histoire de Daisuke. Mais pour se faire, il va falloir un peu de contexte si vous me le permettez. Tout d’abord, qui suis-je ? Je suis Ito Seiren. Pour vous ce sera Seiren-sama. Je suis le père adoptif de Daisuke, mais avant tout le leader d’un groupe de nomades composé de cinq personnes. Moi, Ito Seiren, utilisateur d’un Nodachi. Un ninja, parlant peu, surnommé Chinmaru usant de deux Kusarigamas liés à lui par des chaînes. Une femme masquée manipulant un naginata et experte en poison, nommée Yumi ainsi que Mugen et Hiro Genhara, respectivement surnommés dans le même ordre, le Géant à la massue, et le moine épéiste au chapeau de paille.

Au moment où nous avons trouvé Daisuke, il n’était qu’un nouveau-né, abandonné à la nature, avec un Katana dégageant une aura perturbante à ses côtés. Suite à l’insistance de Yumi, nous le prîmes avec nous. Le côté maternel de cette dernière s’était sans doute éveillé au contact du jeune nourrisson, et ce, malgré sa jeunesse. Mugen, lui aussi, montrait un certain intérêt. Et connaissant le passé de mon ami, je ne pouvais que le comprendre. Nous arrivâmes à notre campement un peu avant la tombée de la nuit.  

Chinmaru montra une forme d’émerveillement pour le bambin. Presque instantanément. Quant à Yumi, elle ne le laissait guère seule. Tandis qu’elle le berçait, un premier défi se montra sur notre route. Une question qu’elle nous posa. Et autour du feu, malgré nos expériences, pour la première fois, nous ne savions quoi répondre...

- C’est bien beau tout ça, mais on va l’appeler comment ce petit ? Demanda Yumi en le berçant pour l’aider à s’endormir. Il lui faut un nom. Et apparemment ses parents n’ont pas pris cette peine.  

- Le nommer ? Cela revient à en faire ton enfant Yumi ! Tu es trop jeune pour ça... Grommela Mugen, assit en tailleur près du feu....

- Parle moins fort... Pense au petit... Réplica-t-elle, frustrée. Ito, aide-nous...

- Je ne sais pas quoi te dire, Yumi... Répondis-je d’un soupir en croisant les bras.

Chinmaru, comme à son habitude, ne dit absolument rien. Yumi était visiblement vexée. C’est alors que de l’ombre surgit Hiro. En silence il s’approcha, conscient de la présence du petit être endormi dans les bras de Yumi. Il jeta un regard dégoûté vers le sabre, légèrement tremblant, puis s’adressa à nous en nous rejoignant autour du feu...

- Daisuke...

- De qui  parles-tu ? Demanda Mugen, perplexe.

- Du petit. Le Sabre ne cesse de prononcer son nom. Un Sabre Maudit lié à cette pauvre âme. Il marqua une courte pause, le regard alternant entre le visage crispé et horrifié de Yumi, et le Sabre qui gisait près de nous dans un fourreau aussi noir que la nuit, enrobé dans un tissu rouge, une soie de qualité. Le Sabre ne le blessera pas. Mais ils ne doivent jamais être séparés.  

C’était quelque chose, d’apprendre ça. Yumi s’endormit près du feu. Nous ne voulions plus toucher le sabre. Même moi, qui l’avait pourtant porté auparavant, j’avais peur. Alors que tous dormaient, je suis resté là, à penser à l’avenir de ce gamin. Si lui seul pouvait approcher et user de cette chose, devrais-je le former ? Devrions nous l’élever en sachant qu’il risque peut-être sa vie ? Devrions nous faire de lui un Samouraï ? Lui qui n’a que nous. Lui qui a besoin de nous. Suis-je trop effrayé ? Suis-je capable ?

Soudain, la main bienveillante d’Hiro se posa sur mon épaule. Son regard m’apaisa tandis que je réalisais que des larmes coulaient sur mon visage. Je tremblais. Il s’est alors assit à mes côtés.

- Ito... Cet Enfant est sans doute le Maître de ce Katana.

- Que suggères-tu ? C’est toi le moine, mon ami...

- Formons un Clan. Il est peut-être la rédemption que nous attendions. Le moment pour nous de tourner la page. De faire la paix avec nos passés respectifs.

- Cela semble si facile quand tu en parles...

- Tu trouveras mon ami, j’en suis certain...

Il me laissa sur ces mots et je lâchais un soupir mêlant fatigue et lassitude. Une dernière fois avant de dormir, je posais mon regard sur Yumi, Daisuke, et le Katana... J’eus alors l’étrange sensation qu’il m’appelait, et tandis que je le tirais à moi, tremblant, la couverture qui l’entourait se déroula. Une inscription se fit alors voir sur la base de la lame, car le fourreau noir ébène avait glissé. Par curiosité, je tirais légèrement le fourreau. L’inscription était la suivante : Yamato no Orochi. Le Katana m’avait aidé. Orochi ferait un bon nom de Clan. Ce n’était peut-être qu’un hasard mais mon instinct me poussait à croire deux choses. Premièrement, le sabre l’avait voulu. Deuxièmement, c’était notre Destin.

Le lendemain je n’ai fait qu’exposer mon idée, acceptée de tous. Puis les années commencèrent à passer, les saisons s’enchainèrent bien vite tandis que nous étions témoins de l’évolution de Daisuke. Et puisque notre Clan existait pour son bien, lorsqu’il atteignit l’âge que je considérais nécessaire, je lui laissais ma place de chef de Clan. Puis... au fur et à mesure... un âge plus sombre arriva...

Des incursions, de plus en plus fréquentes, dangereuses pour lui comme pour nous, nous forcèrent à devenir nomades. Et lorsque reculer devint impossible, il fallut reprendre les armes. Daisuke participa à propager, à l’aide de nous tous, une rumeur des plus absurdes. Une rumeur sur des démons. Et sur le pays des démons. Sauf que nous étions les démons semble t’il...

- Je commence à en avoir marre de cette vie Sensei...

- Je le sais bien Daisuke... Il est temps pour toi de voler de tes propres ailes.

- Pas sans mon Clan.

Je me souviens de son sourire lorsqu’il prononça ces mots, au travers de son casque sali par ses excursions répétées avec Chinmaru... Qui d’ailleurs nous rapporta que le village de Kiri cherchait des Clans... Il lâchait deux-trois mots de temps en temps maintenant...

- Et bien en voilà une bonne nouvelle ! S’exclama Daisuke en tapotant l’épaule du ninja qui était comme un frère pour lui. Merci Chinmaru !

- Shinji.

- Comment ça Shinji ? Demanda Mugen, étonné qu’il s’exprime autant dans une seule et même journée.  

- C’est mon nom. Shinji Hayabusa. Répondit notre camarade ninja en s’inclinant devant Daisuke.

- Et devant moi tu ne t’inclines pas ?! S’offusqua Mugen, faussement vexé...

- À mon avis tu ne le mérites pas hehe... Répondit Yumi en lui donnant une tape derrière le crâne alors que Shinji... éclata de rire.

- Bon, alors c’est décidé... Et puis qui dit village dit nourriture et saké, Mugen... Lâcha Hiro en ricanant. Je suis sûr que tu n’es plus un gouffre sans fond...

- OH TOI ! ON RÈGLE ÇA À KIRI....

Vous l’aurez compris, ce récrit s’arrête ici. Nous marchons vers Kiri. Dans l’espoir de nous y installer. Et qui sait, peut-être même d’agrandir le clan. Mais il faudra voir ça avec Daisuke, pas avec nous... Moi je vous souhaite longue vie.

Seiren Ito.

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