Scoop n°1 : Mitsui va rencontrer son sensei, comment ça va se passer ?

Débuts ✘ ft Onosuke ✘ Issue de la rencontre ?

• Il y a une pincée de déprime supplémentaire à ce que je porte sur le cœur, sensei.

Midori : Hé bien je t'écoute ?

• J'ai été voir mon gyné ce matin. Il m'a dit que les séquelles de toute cette torture est que je ne pourrai potentiellement jamais avoir d'enfant. Du coup, en plus de ne peut-être jamais revoir mes parents, je n'aurai jamais l'occasion d'avoir mon propre enfant à aimer et protéger. Ça me fait mal

En même temps c'est vrai. Ça me fait mal. Quand j'étais petite, je rêvais de devenir une mannequin posant avec les belles tenues que vendaient mes parents et faire vivre une vie de rêve avec des enfants. Tout ces songes, envolés à cause d'une journée qui a mal fini et de 7 ans de calvaire…

" Midori : Tu sais que maintenant que tu es une kunoichi, tu peux protéger les enfants ?

• Ce n'est pas pareil. Ce n'est pas comme l'instinct maternel. Mais peut-être, si ça peut éviter que d'autres enfants soient torturés à leur tour...

Midori : Bah tu vois. À ta manière, tu les protègeras. Bon, il va falloir que je t'explique quelque chose.

• Oui Midori-san ?

Midori : Maintenant, tu seras sous la tutelle d'un Jonin et vous accomplierez des missions ensemble dans le but que tu progresses et deviennes plus forte.

• Tu sais qui sera le mien ?

Midori : Non pas encore. C'est Kazekage-sama qui choisi qui aura quel élève.

• Ah ? Étrange. Tu penses que ça va aller ? Je ne vais pas être un poids ?

Midori : Je crois en toi, et fais toi confiance ! Sinon tu n'arriveras jamais à rien !

• Ok ok ! Du coup on reste là le temps qu'il arrive ?

Midori : Tu resteras là. J'ai des copies à corriger alors je dois y aller. Courage.

• Merci Midori-san.

Midori est la professeur qui m'a enseigné les bases pour devenir ninja. Elle a été patiente et gentille. Et puis encourageante aussi. Elle a su m'écouter et me réconforter. Je dois me botter le cul et aller de l'avant. Du coup. J'aurai potentiellement le professeur idéal pour devenir assez forte et venger toutes les victimes de cette secte à deux balles tout comme j'aurai un professeur à la con.

J'espère au moins qu'il aura un peu de caractère parce que s'il est trop laxiste je vais devoir demander un changement d'équipe. Ah oui il ne faut pas que le prof aie des tendances un peu trop chelou aussi. J'avoue avoir une certaine appréhension sur la personne qui arrivera. Un peu de calme. Il me faut du calme. On est dans la cour de récréation de l'école, au soleil, donc ça va, tranquille. Je dois garder mon sang-froid.

J'espère que l'on me fera pas de remontrance sur la tenue que je porte. C'est à dire actuellement une jupe et un soutien-gorge au tissus léger que j'ai acheté récemment, avec des chaussures ouvertes à talon. C'est apparemment une tenue anciennement à la mode chez des peuples du désert. J'ai une tresse épaisse pour éviter que les cheveux m'embête lors de mon potentiel entraînement. J'aime beaucoup mon style mais si ça ne lui plaît pas, le prof me détestera sûrement. Aaaah mais flûte, il faut que j'arrête de penser à ça ! Je ne dois pas stresser surtout sur mon look ! Je ne dois rien laisser paraître surtout si ce sont des sentiments négatifs.

Pour rester calme je me met à ouvrir mon carnet tout neuf en me demandant ce que j'écrirai dedans. Je devrai sûrement prendre des notes de mes aventures dedans. C'est ainsi que je note que j'ai hâte de connaître le Jonin avec qui je serai.

Takeda Onosuke & Hazama Mitsui"La vie, c'est comme une pièce de théâtre, où nous jouons notre propre rôle et lorsque l'on meurt, la pièce continue ... " Tout en soupirant de sa lecture matinal, Onosuke jeta ce livre dans sa poubelle, c'était une sorte d'essai qui se voulait philosophique, l'auteur était originaire de Suna et le moins que l'on pouvait dire, c'était que sont succès était tout à fait relatif. Il faut dire que la philosophie, c'est particulier, notre héros voyais souvent ça comme une manière de se donner plus d'importances face aux autres tout en voulant faire croire à une intelligence supérieure mêlée à d'intense et profonde réflexion sur la vie. Ce bouquin était une insulte à la réflexion et surtout un gâchis d'encre et de papiers, quoi qu'il en soit, Onosuke se leva de sa chaise pour aller se préparer, après une bonne douche brûlante et ses quelques exercices quotidiens, le garçon entendis un oiseau cogner contre sa fenêtre. Ce dernier venait lui apporter un message, dans l'esprit de notre héros, c'était tout simplement un ordre de mission et c'est donc avec un léger sourire qu'il attrapa le message, mais lorsque les premiers mots furent découverts, son visage commença à ce décomposé. Il se laissa glisser le long de son mur pour finir assis par terre la tête tombante totalement dépitée.

Takeda Onosuke – Alors ça y est ... Mon heure est arrivée ... J'avais demandé de pas avoir de Genin dans les jambes, pourquoi ils me font ça ? Ma vie était parfaite et voilà que je vais devoir faire du BabySitting. Putain ... En plus, je suis déjà en retard ...

La tête posée contre son mur, les yeux dans le vide, Takeda commença à fumer une cigarette tout en se demandant comment il allait faire. Après tout, la pédagogie, ça ne s'apprend pas, être capable d'instruire de la meilleure manière qu'il soit n'était pas donner à tout le monde et notre héros était loin d'être quelqu'un qui avait le contact facile avec les enfants. C'est son ancien Sensei qui devait bien rire en ce moment même, qu'il puisse imaginer Ono' entrain d'apprendre les bases du Ninjutsu à un enfant était pour le moins hilarant. Après de longues minutes à contempler le vide de son logement, notre Jônin se leva enfin, il s'avança lentement pour enfiler sa veste puis il quitte son domicile. Retarder les choses était inutile, c'était une décision officielle et par conséquent, il n'y avait rien à dire, rien à faire si ce n'est obéir. Quelque part au fond de lui, Takeda savait que ce jour allait arriver, mais il ne pensait pas aussi vite.

Takeda sortit dans la ville, il savait qu'il était en retard, mais quelle importance ? Le jeune homme en profita pour acheter une brioche sucrée ainsi qu'un jus de fruit, ça devrait le caller pour la matinée. Ono' mangea tranquillement tout en se dirigeant vers le lieu de rendez-vous fixé. Une fois son repas terminé, le Jônin de Suna commença à apercevoir son élève, il n'était plus qu'a quelques mètres d'elle, cette dernière pouvait le voir aussi facilement s'approcher. Takeda ne prononça aucun mot, il se contenta de prendre une chaise et de la faire traîner le long du sol pour finir par la laisser en face de la jeune Genin, de son coté, Onosuke finit par s'asseoir sur cette chaise puis, toujours sans dire le moindre mot, il commença à lire le dossier que le professeur de l'académie lui avait confier sur sa Genin. L'ambiance était loin d'être au beau fixe, la tension commençait déjà à monter. Il devait se passer beaucoup de choses dans la petite tête de Mitsui ...

Le Jônin continuait de lire son dossier, en silence, on pouvait entendre le vent souffler, voir la poussière voler ...
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Purée, j'y crois pas. Littéralement un beau gosse arrive. Il a juste l'air d'un gars populaire auprès de filles un peu cruches. Ne me dites pas que c'est lui le Jonin qui m'aura à sa charge quand même ? Je le regarde, ahurie par la situation. Ce gars n'a pas l'air d'un potentiel mentor. Ce n'est pas possible. Non.

Je pose instinctivement mon carnet et mon crayon sur le banc à côté de moi, m'attendant à ce qu'il parle. Il lit juste un dossier. Peut-être pour me poser des questions tout à l'heure. Il doit sûrement y avoir un dossier médical et mon dossier scolaire à l'intérieur. Bon ça va j'étais une bonne élève mais si jamais il y a des explications sur mon parcours de vie avant mon apprentissage ainsi que la mention d'ex-dépressive ça ne sera pas ouf.

• Bonjour.

Je n'avais pas vraiment les mots pour commencer la conversation. Franchement. Il n'y a pas intérêt à ce qu'il y aie une embrouille là parce que ce n'est pas le moment. Le silence me fait quelque peu peur. Ça me fait penser à toutes ces heures passées dans le noir, dans le silence, la boule au ventre, sachant que des adultes reviendraient torturer des enfants.

Je me rassure l'esprit en me disant que je m'entends plutôt bien avec Midori-san et que j'ai un bon esprit d'équipe avec les enfants apprentis ninja. Je suis du genre neutre et que je ne prends pas part aux conflits inutiles. Je ne suis pas particulièrement pour les chamailleries et autre bavardages houleux. Par rapport aux disciplines vues en cours, je suis de niveau correcte au ninjutsu et au genjutsu, au lancer de projectiles aussi mais j'ai besoin de renforcement musculaire pour avoir un niveau convenable au taijutsu.

• C'est vous le Jonin avec qui je vais taffer ? On peut se présenter maintenant ?

La tête plongée dans son rapport, Onosuke ne prêtait aucune attention envers sa genin. Le Jônin de Suna enchaînait les lignes, toute la vie de cette ado était résumer en quelques paragraphes. Dans un sens, s'était bien triste, mais la bureaucratie fonctionnait ainsi à Suna, il n'était pas intéressant de s'attarder sur quelques détails sans importance et pourtant ... Takeda n'avait jamais apprécié ce genre de rapport, abréger au maximum, gain de temps qu'ils disaient, la réalité était juste pour cacher un manque d'intérêt envers la personne qui est le sujet du rapport. Il est plus facile d'oublier le nom d'une personne morte lorsqu'on ne s'est jamais attaché à elle. L'espérance de vie d'un ninja est très courte, nombreux sont les Genins qui disparaissent après quelques missions, nombreuses sont les lettres envoyées aux familles par annoncer la tragique disparition de leurs chères progénitures. Le monde est ainsi fait et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'a travers ses quelques paragraphes, Onosuke en apprenait beaucoup sur le passé torturé de sa disciple. La vie n'avait pas été tendre avec elle et la voix qu'elle voulait choisir n'allait certainement pas non plus l'épargner, tout comme son Sensei d'ailleurs, la pitié et une faiblesse qui peut être mortelle et il était hors de question de faire les choses à moitié.

Le Sensei de Takeda lui avait appris tout ce qu'il savait avec la manière forte, chaque coup, chaque blessure, chaque goutte de sang perdu devait être une motivation supplémentaire pour que tout ceci soit les dernières. Dans un sens, s'était autant philosophique, utopiste que physique, Ono' avait bien retenu la leçon de son ancien professeur, seul les plus forts survivent. Mitsui de son côté devait trouver le temps long, elle se contenta d'un simple bonjour pour briser la glace, sa voix ne fit pas même lever un sourcil à Takeda, ce dernier continuait de lire sans lui porter le moindre intérêt. Les minutes passaient, le stress devait certainement gagner la genin. Quelques secondes après, elle tenta de briser la glace une nouvelle fois, mais de manière fortement maladroite, elle employa un terme qui n'était pas habituel. Un terme qui pouvait être confondu avec de la familiarité, chose à laquelle elle n'avait pas encore le droit. Cette fois si, cependant, elle réussit de part ses mots à attiré l'attention du Jônin, Onosuke leva sa tête du dossier et commença à la fixer droit dans les yeux, sans montrer la moindre expression du visage.

Takeda Onosuke – Je suis Takeda Onosuke, Jônin de Suna et nous n'allons pas "taffer" ensemble comme tu dis. Tu m'as été imposé, malgré le fait que je n'ai aucune envie de perde mon temps à t'apprendre quoi que ce soit, il n'en demeure pas moins que tu me dois un certain respect ... Par conséquent, je ne saurais que trop te conseiller de revoir ton vocabulaire et de t'adresser de façon plus respectueuse envers moi et mon rang ....

Voilà qui eu le mérite d'être clair, le Jônin se leva de sa chaise tout en soupirant, il laissa tomber le dossier avec de faire quelques pas pour se dégourdir les jambes. Le garçon regarda le ciel quelques instants avant de venir chercher une cigarette dans sa poche. Tout en l'allumant, il commença à regarder la genin.

Takeda Onosuke – Ton dossier est pour le moins ... Atypique, tu sais ? T'as pas eu beaucoup de chance jusque-là, mais ce n'est pas parce que tu as été maltraité par le passé qu'il faut t'attendre à de gentilles caresses de ma part. Le dossier ne précise pas quel genre de torture, tu as subi, je suis assez curieux de savoir ce qu'ils ton fait...

Sans prendre de gant, Onosuke voulait frapper là où ça fait mal, il était important pour le Jônin de connaître la force mental de sa disciple, après tout, un événement aussi traumatisant que ça devait laisser quelques séquelles et il était important de connaître la fiabilité de Mitsui lorsque le sujet était évoqué ...
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• ... Bien.

Oui bon il n'a pas tord. Je dois parler de manière plus correcte. Je ne vais pas m'excuser parce que je sais que ça énerve beaucoup. Quoique, si je ne m'excuse pas, il pourrait prendre cela pour de l'insolence. C'est pourquoi j'ai acquiescé sans broncher.

En fait, je l'ai sous-estimé. Il a des crocs, c'est pas mal. Je sens que je vais l'apprécier. Ah ah ah, non je n'ai pas besoin d'une personne qui soit en mode «Aw elle fait pitié !» avec moi. Je reste très droite dans ma posture et je reste indifférente au fait qu'il fume bien que je sois contre cette pratique.

Il s'intéresse à ce que j'ai subi tiens. Ces viles souvenirs qui poignardent bien va. Je les emmerde ces souvenirs ok ? De toute façon il faut bien que je lui en parle, vu qu'il doit me supporter pendant je ne sais combien de temps. Je le regarde et lui parle d'une manière posée pour lui expliquer ce que la secte fait.

• La secte était composée de membres masculins et féminins pédophiles qui aimaient beaucoup détruire mentalement et physiquement les enfants qu'ils kidnappent un peu au hasard. Par exemple, il y a des viols, des coups, des brûlures et des insultes. Tout ça pour soit-disant trouver l'élu de leur dieu qu'ils appellent Jashin. Ils voient ainsi qui résiste le plus à la douleur. De ce que j'ai compris, ils expérimentaient de sorte à trouver le prêtre idéal. J'ai vécu ces tortures et j'ai vu des enfants mourir de différentes manières aussi étranges et dégueulasses les unes que les autres.

Je fais mon possible pour ne rien laisser paraître, mais intérieurement j'enrage. Je voudrai vraiment éliminer ces criminels à deux balles. Je ne veux plus voir de victime de ce genre de groupe à la con.

• Je veux juste que les criminels de ce genre meurent dans d'atroces souffrances et que des êtres innocents ne soient pas victimes de leurs pulsions.

Le Jônin de Suna continuait de fumer tranquillement sa cigarette tandis qu'il écoutait sa genin lui raconter avec un peu plus de détails les différentes tortures qu'elle avait du subir durant sa jeunesse. Clairement, elle n'avait pas eu de chance, elle était encore une victime de toutes ces personnes ravagées par la religion, des fanatiques prêt à tout pour assouvir leurs délires d'une croyance d'un être supérieur. Lorsque Mitsui évoqua le fait qu'elle avait subit ça à cause d'une secte, il se mit à soupirer, Takeda n'était pas du genre à aimé la religion, il était même pour une éradication pure et simple de ce genre de culte dans la société. Il tolérait les croyants à condition qu'ils pratiquent leurs cultes chez eux ou dans des temples faire pour, mais au-delà de ça, il prônait la tolérance zéro.

Takeda Onosuke – La religion est un fléau, une faiblesse ... Ils pensent qu'avoir un être supérieur leur permet de justifier tout et n'importe quoi. Ils sont juste stupides, ignorant, ils ont besoin d'un espoir de rédemption pour avancer dans la vie. Je déteste la religion, à les écouter, ils prônent tous la paix et la tolérance et pourtant, la majorité des conflits de notre planète commence tous avec des conflits de religion ... Si on supprimait ça de nos vies, on supprimerait une grande partie de nos soucis...

Le Jônin soupira un instant avant de jeter sa cigarette sur le sol, il marcha dessus puis il reprit sa place sur sa chaise en face de Mitsui qui continua de parler, elle en voulait à ces criminelles, s'était légitime dans un sens, cependant, une fois de plus, ses propos furent lever un sourcil de Takeda.

Takeda Onosuke – Que tu veuilles protéger des innocents de ce qui t'es arrivé, je peux le comprendre. En revanche, que tu souhaites leurs morts dans d'atroces souffrances, ça ... Je ne peux pas l'accepter. Tu es une ninja, tu as été entraîné à l'académie pour faire abstraction de tout jugement personnel, en aucun cas, tu ne dois pas laisser tes pulsions prendre le pas sur ta raison. Tué, quelqu'un n'est pas une chose facile, tu crois qu'en les tuant, tu iras mieux ? Tu crois qu'en massacrant quelqu'un ça effaceras ton passé ? La seule chose importante dans ce monde, c'est la justice, torturée des gens aussi mauvais soient t'ils ... Ça ne te fera que te rapprocher un peu plus d'eux.

Takeda se leva de sa chaise, il la remit en place avant de s'étirer les bras quelques instants, il finit par retourner voir sa genin tout en soupirant.

Takeda Onosuke – Écoute, je pense pas que tu sois prête pour tout ça. T'as un lourd passé, mais t'as pas l'air de vouloir le surpasser, t'as pas l'air de vouloir devenir meilleur. À t'entendre, tu veux juste tuer du méchant, c'est ridicule. La vie est bien plus complexe que d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. T'as besoin de te renforcer psychologiquement avant d'envisager a t'améliorer physiquement, sans un mental d'acier crois moi, tu ne tiendras pas deux mois sur le terrain. Si je pars en mission avec quelqu'un, j'ai besoin d'être sûr que rien ne va le perturber, j'ai besoin d'être sûr que la vision de chose horrible ne lui fera pas péter un câble. Je te l'ai dit, j'ai aucune envie de t'apprendre quoi que ce soit, j'ai pas la patience ni l'envie pour faire du gardiennage d'ados en souffrance ...

Onosuke tourna le dos à sa genin, il commença à marcher lentement vers la sortie. Il avait été pour le moins direct, il le fallait, elle devait savoir quel genre de Jônin, il était. De son côté, Takeda savait que la décision était officielle et que personne ne reviendrait dessus, il allait devoir l'avoir à ses côtés.

Takeda Onosuke – Crois-moi, t'es pas faite pour ça ... Malheureusement, je vais devoir le prouver, je te laisse trois jours pour que tu fasses le vide dans ta tête, une fois ce délai terminé, toi et moi, on partira en mission. Si je te juge insuffisante, je te renvoie à l'académie ...

Onosuke avait prononcé ses mots sans même regarder Mitsui, il se contenta, une fois terminé, de disparaître rapidement et de retourner à ses occupations favorites, à savoir ne rien faire chez-lui.
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Je reste sans voix en écoutant tout ce qu'il avait à dire. Je.. Je suis si nulle que ça ? Je reprend mon carnet et je prend note de ce qu'il dit. Je n'ai pas un mental d'acier suffisamment solide pour réussir ? Mais alors, pourquoi j'ai été admise ? Midori-san se serait trompée dans son jugement ou elle en a fait exprès pour me faire ouvrir les yeux. Je suis restée assise en fixant mon carnet ouvert, même une fois que Takeda soit parti.

Cet homme a l'air tellement fort en fait. M'a-t-il été assigné pour que je sois forte mentalement et ainsi éviter de sombrer à nouveau dans ce monde d'anti-dépresseurs ? Il me faut impérativement l'écouter si je ne veux pas retourner à l'académie. Je suis contente d'un côté mais j'ai peur d'échouer. Je me lève. Ah maintenant je suis seule dans cette cour. Ce long silence est apaisant. Cette balançoire qui grince et bouge au gré du vent aussi.

Cette rencontre n'aura pas été vaine en tout cas. Je vais rentrer et commencer à réfléchir à tout ça. Mais avant, je ramasse le mégot et je le jette à la poubelle. Ainsi les oiseaux n'essayeront pas de le manger. Je m'avance vers la sortie de l'école tranquillement en saluant Midori-san au loin.

Elle était souriante. Elle était contente pour moi ? Bon, ça veut sûrement dire que c'est bon signe. Allez go ! J'y vais !

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