Kaito arriva devant la porte du bureau du Maître Hokage. Ceci allait être sa première mission et il était un peu nerveux. Il cogna à la porte et attendit que l'autorisation d'entrer lui soit accordé. Lorsque celle-ci le fut, Kaito entra. L'entretient ne fut pas très long, il devait mettre au clair une petite querelle entre deux forgerons. L'un disait avoir créer une magnifique pièce et se l'être fait volé par son rival alors que l'autre prétextait tout le contraire et que son comparse est un menteur. Pour éviter de jeter la mauvaise personne en prison, Kaito devait trouver le véritable coupable. Kaito s'inclina, remercia le Maître Hokage et quitta la pièce.

Dans les rues de la ville, Kaito se mit à la recherches d'information. Tout d'abord, il devait interroger les deux suspects. Il commença donc par le premier forgeron, celui qui affirmait avoir créer l'œuvre, que Kaito avait gentiment surnommé suspect numéro un. Arrivé devant la forge, Kaito sentit que ce ne serait pas une chose facile. L'homme était déjà en train de vociférer contre son assistant, hurlant que ce n'était qu'un bon a rien, que ses armes était ridiculement faible et que ses armures n'était même pas assez solide pour être porter. Kaito eut un léger élan de compassion pour l'assistant avant de pénétrer dans la forge et de se diriger vers suspect numéro un. Celui-ci, bien trop occuper à insulter son aide forgeron, ne vit pas entrer le jeune shinobi. Lorsqu'il remarqua sa présence, il se tourna et grommela qu'il ne recevait plus aucune commande tant que son œuvre ne serait pas revenu dans sa forge.

-Je suis justement venu pour ça, s'exclama Kaito, pouvez-vous me décrire votre œuvre et me dire où elle était situé dans votre forge ?

Le forgeron lui expliqua, bien à contrecœur et à grand "je n'aie pas le temps pour ses pertes de temps" que son œuvre était une pièce d'armure ouvragé qu'il devait vendre en premier lieu à un haut dignitaire de Konoha, mais que, devant sa perfection, il l'avait accroché dans sa forge, aux yeux de tous pour qu'ils admirent son travail de maître.

-Et qui selon vous aurait pu faire une chose pareil ? Se pourrait-il que ce soit le dignitaire qui ait envoyé quelqu'un ?

Ce fut une question que Kaito n'aurait pas dut poser. Aussitôt le forgeron devint furieux et hurla que c'était son rival qui la lui avait dérobé car il était jaloux de son travail. Par la suite, il chassa brutalement Kaito de sa forge. Avant de sortir, Kaito ne manqua pas de voir le regard furieux de l'assistant à l'égard de son maître ni de voir que l'aide forgeron dérobait subtilement un outil. Tout cela n'avait duré que quelques secondes. Suite à cette brusque interruption de leur conversation, Kaito décida de se diriger vers le second forgeron, suspect numéro deux, qui se situait de l'autre côté de la rue, devant le premier forgeron. Pas étonnant qu'ils soient rivaux. L'accueil fut beaucoup plus chaleureux, le forgeron, n'avait pas d'assistant et semblait très bien à travailler tout seul. Kaito lui expliqua les raisons de sa venu et interrogea le forgeron, qui semblait beaucoup plus réceptif. L'homme expliqua qu'il trouvait bien dommage que son voisin est perdu son œuvre, mais qu'il n'avait rien volé et que c'était un préjudice à sa réputation que de telle accusation soit porter contre lui. En fait, il accusait son voisin de vouloir ruiner sa réputation pour faire fermer sa forge et son commerce, pour éliminer la concurrence. Il était sûr que son voisin avait caché l'œuvre quelque part. Kaito le remercia pour sa coopération et le laissa travaillé. Il avait une dernière chose à vérifier avant de se faire une idée. Il attendit patiemment que l'aide forgeron de Suspect numéro Un quitte la forge pour le suivre. S'Il était capable de voler son patron à son insu et s'il était en colère contre lui pour la manière dont il était traité, il était possible qu'il ait volé l'œuvre.

Kaito suivit l'assistant jusqu'à sa demeure. Il alla ensuite s'assoir à un restaurant qui lui donnait une vue sur le petit appartement du jeune homme sans attirer l'attention. Une fois que le jeune assistant eu quitter son appartement, environ une heure plus tard, Kaito alla dans une ruelle adjacente et utilisa une technique de métamorphose pour prendre son apparence. Il alla ensuite dans l'appartement de l'aide forgeron pour inspecter les lieux. Qu'elle ne fut pas sa surprise de trouver la pièce d'armure, soigneusement caché sous le matelas, dans la chambre à coucher. Kaito soupira. La colère pouvait amener les gens à faire tant de chose stupide, s'en était vraiment décevant. Cependant, Kaito ne trouva pas que l'œuvre, il trouva aussi un petit de la part du dignitaire à qui la pièce était promise. Il offrait une somme de loin supérieur à son prix initiale au jeune assistant si celui-ci la volait et la lui apportait la soirée même. Kaito soupira de plus belle. Si un dignitaire était impliqué, Kaito ne pouvait plus rien faire. Il se devait maintenant de faire son rapport au Maître Hokage. Il quitta l'appartement discrètement et se dirigea vers le bureau. Arrivé devant la porte, il cogna et attendit l'autorisation d'entrer. Lorsque celle-ci fut accordé, il entra. Il fit son rapport au Maître Hokage, n'oubliant aucun détails et rapporta qu'un dignitaire pouvait être impliqué. Son rapport terminé, il prit congé du Maître Hokage, maintenant, il laissait ça entre leur main. En quittant le bureau, Kaito fit un détour vers la forge de Suspect numéro Un et demanda à parler au forgeron en privé. Lorsqu'il accepta enfin de l'amener ailleurs, Kaito lui rendit la pièce d'armure et lui expliqua où il l'avait trouvé. Il lui demanda également de laver le nom de son rival, qu'il avait salit sans avoir la moindre preuve, ce que le forgeron consentit à faire après avoir renvoyé son assistant. Une fois l'oeuvre restituée, Kaito prit la direction du restaurant d'Ichimaru, un bol de ramen allait faire le plus grand bien en cette début de soirée.